Villes-campagnes : toujours plus de liens !
Dans un rapport publié en mars, l'Observatoire des territoires animé par la DATAR souligne l'interdépendance croissante entre villes et campagnes et met en avant la diversité des stratégies de développement possibles.
L'Observatoire des territoires recueille et analyse les informations détenues par les différents services de l'Etat, les collectivités territoriales et différents organismes d'étude et de recherche.
Les cartes sont brouillées
Son troisième rapport, paru en mars 2012, note que "les régions dont la population est en forte croissance sont aussi celles où la croissance économique et la plus forte", et, plus loin, que c'est "dans les espaces que l'on peut qualifier d'intermédiaires, entre ville et campagne, que se concentre la croissance de la population".
Sachant que "les modes de vie des populations des différents types d'espaces tendent à converger", l'observatoire considère "obsolète le clivage urbain-rural qui a servi de grille d'analyse des évolutions de population depuis 20 ans."
Il constate ainsi que "les échanges de proximité sont également intenses entre les aires urbaines et entre celles-ci et leur hinterland" et que "quelques départements ruraux ont connu une croissance du PIB par habitant supérieure à la moyenne nationale (...) montrant que le modèle de type métropolitain n'est le seul permettant la croissance et le développement."
Quel système de territoires pour demain ?
Complété par Des images de la France en l'an 2040, ce rapport décrit :
- des systèmes métropolitains intégrés
- des villes intermédiaires et leurs espaces de proximité
- des espaces de faible densité
4 scénarios différents sont envisagés pour les futures relations entre ces territoires :
- une polarisation des échanges,
- une archipellisation du territoire national,
- une dilution des territoires,
- ou bien une fluidification parfaite des échanges, dans une société entièrement nomade.