Pour l'accès de tous au logement
Pour le maire d'Arleux, dans le Nord, la pénurie de logements sociaux ou très sociaux est "la principale raison de l'exode rural" dans son département. Or, si les communes n'ont pas la main sur la construction de logements, certaines interviennent à d'autres niveaux...
A Rennes, c'est l'introduction de critères sociaux dans le traitement des demandes de logement qui permet de prévenir les difficultés.
Le centre communal d'action sociale (CCAS) de Besançon mise, entre autres, sur un dispositif de baux glissants : les jeunes accompagnés par une mission locale mais qui ne répondent pas au critère de solvabilité des bailleurs sociaux ont accès pendant 6 mois, voire un an, à un hébergement loué pour eux par le CCAS... le temps de trouver un emploi ou une formation.
La communauté de communes de Decazeville Aubin, dans l'Aveyron, a également fait le choix des baux glissants pour donner des perspectives de logement pérenne aux nouveaux arrivants, trop pauvres pour occuper les logements HLM (dont beaucoup sont pourtant vides).
Malgré la baisse des crédits d'Etat et la frilosité des bailleurs sociaux, il est donc possible d'agir !
- Mettre le logement au service de l'insertion. Maires de France, janvier 2013, 6 pages
- Des logements jeunes sans engagement de durée, dès février à Alberville. Rhône-Alpes Solidaires, 18 décembre 2012
Un essai paru récemment propose une analyse critique du modèle français de logement social, et quelques préconisations : Crise des liens, crise des lieux, pour un logement social solidaire. Cet ouvrage d'Hervé Le Bras et Pierre Carli fait l'objet d'une fiche de lecture et d'extraits sur le site de La Lettre du cadre territorial.