Et si l'accueil et l'intégration des réfugiés devenaient un bien commun ?
Un article paru dans The Conversation rappelle que : 184 millions de personnes, dont 37 millions de réfugiés, séjournent en dehors de leurs pays d'origine ; les migrations climatiques devraient s'accroître "puisque 40 % de la population mondiale vit dans des zones impactées par le réchauffement de la planète" ; la natalité diminue et les secteurs en tension manquent de main-d'œuvre dans les pays développés. Les auteures de l'article, deux chercheuses, se sont intéressées à la "fabrication d'un bien commun par l'hospitalité constructive", à partir du projet IMBY (In my back yard) initié et mené par une association "afin de construire des petites maisons (tiny house ou maison minuscule) dans les jardins de particuliers et d'organiser une communauté qui aidera une personne réfugiée". Selon elles, le projet démontre "qu'avec de la volonté et l'engagement de tous les acteurs, il est possible de surmonter les obstacles institutionnels et humains et de construire un bien commun bénéfique à toutes les parties prenantes. Le rôle des gouvernements serait donc de laisser faire et même de soutenir ce type de démarche citoyenne".
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