Quand les PME changent de main
Une étude menée par le groupe bancaire BPCE remet en cause quelques a priori sur les conditions de reprise ou de disparition des petites et moyennes entreprises (PME) françaises.
D'après cette étude qui s'est voulue aussi exhaustive que possible, quelques centaines d'entreprises "a priori en bonne santé, disparaîtraient sans reprise chaque année".
En moyenne, la probabilité de disparaître est "moitié moindre que la probabilité de reprise", mais elle est particulièrement importante pour les entreprises les plus petites ou celles qui exercent certaines activités, comme la construction, le transport, la communication...
Surtout, la cession-reprise d'entreprises de taille moyenne n'a que peu de lien avec l'âge des dirigeants, et "la transmission en fin de vie active ne joue pas un rôle plus important que la réorientation de l'activité".
Dans ces conditions, une "plus forte concentration de dirigeants à un âge élevé (66 ans et au-delà) constitue moins un potentiel de cession que la résultante d'un taux de cession insuffisant"...