Les jeunes font vivre leur territoire
Les associations montées par des jeunes et leurs projets ne sont pas seulement l'occasion pour eux de grandir et de s'intégrer socialement. Ce sont aussi des vecteurs de développement et de dynamisme local.
C'est du moins le point de vue d'une étude menée récemment pour l'Injep - Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire.
Cette étude, réalisée par Cap-Berriat en partenariat avec l’Injep, s'appuie sur l'étude détaillée de 15 projets : associations sportives ou culturelles, démarches d'initiation à l'informatique ou à de nouveaux médias...
Elle s'attache à décrire les différentes motivations des jeunes, la façon dont leur projet s'organise, leur appropriation du territoire... et leurs difficultés pour se faire reconnaître.
"La procéduralisation de l’espace public ainsi que le cortège de compétences administratives requises ne facilitent pas cette reconnaissance. Mais au-delà (...) ils sont nombreux à devoir encore lutter pour leur reconnaissance institutionnelle, bien que l’intérêt et l’impact de leur action auprès de
la population soit avérée."
Les auteurs de l'étude décrivent un "bouleversement profond" du regard des jeunes sur l’institution "dans son sens tout autant administratif que politique" .
Alors que l’institution avait traditionnellement pour fonction de "sanctionner, positivement ou négativement, une citoyenneté acquise au préalable en permettant ou en refusant l’accès à l’espace public", les jeunes interrogés dans cette étude accèdent à la citoyenneté "directement par l’agir dans l’espace public". Ils attendent donc des institutions du territoire qu’elles soient "le lieu de l’apprentissage et de la reconnaissance de cette nouvelle forme de citoyenneté".
C'est du moins le point de vue d'une étude menée récemment pour l'Injep - Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire.
Cette étude, réalisée par Cap-Berriat en partenariat avec l’Injep, s'appuie sur l'étude détaillée de 15 projets : associations sportives ou culturelles, démarches d'initiation à l'informatique ou à de nouveaux médias...
Elle s'attache à décrire les différentes motivations des jeunes, la façon dont leur projet s'organise, leur appropriation du territoire... et leurs difficultés pour se faire reconnaître.
"La procéduralisation de l’espace public ainsi que le cortège de compétences administratives requises ne facilitent pas cette reconnaissance. Mais au-delà (...) ils sont nombreux à devoir encore lutter pour leur reconnaissance institutionnelle, bien que l’intérêt et l’impact de leur action auprès de
la population soit avérée."
Les auteurs de l'étude décrivent un "bouleversement profond" du regard des jeunes sur l’institution "dans son sens tout autant administratif que politique" .
Alors que l’institution avait traditionnellement pour fonction de "sanctionner, positivement ou négativement, une citoyenneté acquise au préalable en permettant ou en refusant l’accès à l’espace public", les jeunes interrogés dans cette étude accèdent à la citoyenneté "directement par l’agir dans l’espace public". Ils attendent donc des institutions du territoire qu’elles soient "le lieu de l’apprentissage et de la reconnaissance de cette nouvelle forme de citoyenneté".