Numérique éducatif : expérimentation de tablettes tactiles et remise d'un rapport
La tablette tactile ouvre de nouveaux champs d'apprentissage par le numérique dans les établissements scolaires. Elle est déjà expérimentée et utilisée dans des territoires aussi bien urbains que ruraux, et trouve sa place pour différents usages : classes multiniveaux, lutte contre la dyslexie, apprentissage de l'écriture et de la lecture. Par ailleurs, un rapport sur la structuration de la filière du numérique éducatif vient d'être remis au gouvernement.
La tablette tactile est un terminal individuel mobile, sans clavier ni souris. Elle offre une palette d'usages qui intéresse les pédagogues dans toutes les disciplines : son et enregistrement pour les langues ; capture d'images pour les sorties, les expériences, les mouvements à corriger dans les sports ; créativité pour les arts ; apprentissage de la lecture et de l'écriture...
Le département de la Corrèze et la ville d'Angers sont les premiers à avoir distribué massivement des tablettes, respectivement auprès des collèges et des écoles primaires. La Gazette propose un retour sur ces expériences ainsi que sur celles menées dans d'autres académies ou collectivités qui ont expérimenté d'autres types d'outils (exemple : ardoises numériques axées sur la maîtrise de l'écriture).
A lire : Ecole numérique : adapter les tablettes tactiles aux contraintes scolaires, La Gazette, 26 août 2013 (3 pages)
Par ailleurs, le rapport "La structuration de la filière du numérique éducatif : un enjeu pédagogique et industriel" a été remis fin septembre au ministre de l'éducation nationale.
La filière du numérique éducatif recouvre une grande diversité de productions de contenus pédagogiques issues de l'édition publique et privée (manuels scolaires numériques, jeux sérieux, portails documentaires et logiciels pédagogiques, vidéos éducatives...) ainsi que les équipements et les infrastructures de la classe connectée et les plateformes de diffusion de ressources et de services (tablettes tactiles, tableaux numériques interactifs, espaces numériques de travail, plateformes d'accès à des applications éducatives, services pédagogiques...).
Le rapport détaille les atouts de la France dans ce domaine (un secteur de l'édition scolaire performant, une tradition pédagogique, des opérateurs publics reconnus, un écosystème numérique de qualité, un potentiel à l'export lié à la francophonie...) et en identifie les freins (trop faible niveau d'équipement, manque de structuration du marché et notamment de la demande, en matière de gouvernance pour porter la transition vers le numérique...).
A lire : La structuration de la filière du numérique éducatif : un enjeu pédagogique et industriel (70 pages)