Des freins à l'ambition des jeunes
Une enquête menée par le Centre d'études et de recherche sur les qualifications (Céreq) montre que les jeunes ruraux tendent à mener des études plus courtes que les citadins. Par ailleurs, les plus qualifiés occupent beaucoup plus souvent qu'en ville des "emplois déclassés par rapport à leur formation".
Pour le Céreq, cette différence entre jeunes citadins et ruraux ne tient pas seulement à des critères sociologiques, mais aussi à des facteurs extérieurs, en lien avec l'aménagement du territoire :
Pour le Céreq, cette différence entre jeunes citadins et ruraux ne tient pas seulement à des critères sociologiques, mais aussi à des facteurs extérieurs, en lien avec l'aménagement du territoire :
- l'offre de formation en milieu rural, "plus souvent à visée professionnelle",
- la nécessité de se montrer mobile pour poursuivre des études supérieures.
Mais le rapport souligne également que "les cursus les plus longs favorisent l'exode rural" et que les élus locaux ont leur rôle à jouer pour "aider ces jeunes diplômés à revenir".