Les politiques de la (petite) ville
La politique de la ville n'est pas réservée aux "quartiers sensibles" des grandes agglomérations : en Rhône-Alpes, une trentaine de contrats de cohésion urbaine et sociale sont mis en oeuvre dans des villes petites ou moyennes.
Une étude approfondie du Centre de ressources et d'échanges pour le développement sociale urbain en Rhône-Alpes (CR-DSU) montre que si "la génération des contrats urbains de cohésion sociale a permis une formidable extension de la géographie prioritaire", les petites villes de la région ne sont pas novices en la matière.
Plusieurs profils se détachent :
Pour les agents de développement interrogés dans le cadre de cette enquête, le principal apport de ces contrats urbains de cohésion sociale est d'ordre méthodologique : mobilisation des différents acteurs, développement de la transversalité, hiérarchisation d'actions déjà engagées sur le terrain...
Une étude approfondie du Centre de ressources et d'échanges pour le développement sociale urbain en Rhône-Alpes (CR-DSU) montre que si "la génération des contrats urbains de cohésion sociale a permis une formidable extension de la géographie prioritaire", les petites villes de la région ne sont pas novices en la matière.
Plusieurs profils se détachent :
- des villes rurales, aux prises avec des situations individuelles de pauvreté aigües et des difficultés de mobilité très importantes
- des petites villes apparemment riches, "trop souvent apparues comme un eldorado" pour leurs nouveaux habitants, où les écarts de niveau de vie entre quartiers sont criants
- des villes industrielles ou anciennement industrielles, confrontées à une crise durable de l'emploi
Pour les agents de développement interrogés dans le cadre de cette enquête, le principal apport de ces contrats urbains de cohésion sociale est d'ordre méthodologique : mobilisation des différents acteurs, développement de la transversalité, hiérarchisation d'actions déjà engagées sur le terrain...
Par rapport à leurs homologues des grandes villes, ils déplorent le manque de moyens financiers et humains, mais se réjouissent de "circuits opérationnels courts" et de la proximité avec les habitants et acteurs de terrain.
Plusieurs témoignages illustrent l'intérêt de mener une politique de la (petite) ville, mais contrats actuels ne seront sans doute pas reconduits après 2014. Pour rebondir, l'Association pour la démocratie et l'éducation sociale et locale préconise de se mettre en réseau et de passer "des alliances avec l'espace rural".