Titre alarmant d'un dossier de La Gazette, qui rappelle que le changement climatique va accentuer les déficits en eau alors que la ressource vient déjà à manquer sur de nombreux territoires pour satisfaire tous les usages. Et les conflits autour du partage de la ressource vont se multiplier, prédit l'hebdomadaire qui met notamment en avant le manque de solidarité amont-aval. Deux pages sont consacrées à des initiatives de territoires qui ont créé des structures locales de gestion de l'eau impliquant tous les usagers, un moyen d'éviter les blocages.
Pour le Centre de ressource du développement durable (CERDD), la notion de "limites planétaires" offre "un nouveau cadre d'analyse et d'action pour répondre à l'urgence d'un changement profond". A cet effet, il publie un dossier documentaire sur le sujet : "données scientifiques, entretiens, infographies, outils et initiatives au concret, pour entrer dans la complexité et adopter une vision résolument transformatrice".
Le réseau Bretagne rurale et rurbaine pour un développement durable (BRUDED) identifie deux grands leviers pour favoriser l’emploi durable : le soutien direct au maintien et au développement des activités sur le territoire (commerces, artisanat et entreprises, services sociaux et de santé, agriculture durable) ; le soutien à l’emploi durable au travers de diverses politiques et projets (projets d’aménagement et de construction, développement des énergies renouvelables, culture et éco-tourisme, gestion de la restauration scolaire, gestion des espaces verts et protection de la biodiversité). Il publie un document présentant un panel de 74 actions concrètes menées dans ces champs d'action par des communes et communautés de communes sur des territoires souvent ruraux ou périurbains.
Le concept de résilience "est souvent présenté comme un Graal (...). Or, selon les objectifs attendus, les contextes et les disciplines, [il] répond à des définitions diverses". La Plate-forme 21 s'emploie dans un dossier à montrer ce "que recouvre ce concept et comment [il] se traduit (...) dans les faits".
"Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire", indique le ministère de la Cohésion des territoires. En 2017, le réseau ÉcoQuartier de la DREAL et des Directions Départementales des Territoires et de la mer de Bretagne a accompagné la réalisation d’un film consacré à cette démarche dans les communes rurales. A travers trois exemples de projets labellisés, la vidéo illustre l’évolution de la démarche au cours des dernières années. Elle permet notamment d’accompagner les collectivités rurales dans leur projet de revitalisation de centre-bourg. La vidéo est accompagnée de fiches d'expériences.
Comment inciter les personnes qui créent ou reprennent une entreprise à adopter une démarche "durable", sur le plan social et environnemental ? Dans une "note d'interpellation", des professionnels de l'accompagnement proposent leurs pistes de travail...
Cette rencontre des 17 et 18 mai 2018, proposée par le Réseau wallon de Développement Rural, était consacrée à des expériences innovantes et à des échanges de pratiques sur l’innovation en zones rurales. Toutes les présentations sont désormais accessibles en ligne. Celles-ci concernent les tiers-lieux, la souveraineté technologique, les systèmes alimentaires territorialisés, l’économie circulaire, les living labs, l'agriculture 4.0, les territoires et villages smart, les solutions pour les personnes âgées, l'agriculture et les forêts face au changement climatique, les initiatives citoyennes...
Depuis juin 2016, le quotidien Le Monde a initié une série de portraits sur ceux qui, "face au pessimisme ambiant, (...) agissent, font bouger la société à petite ou grande échelle". A retrouver, des initiatives ancrées dans les territoires ruraux portées par une institutrice, une agricultrice, un sculpteur, une maire, une assistante sociale, une ancienne magistrate.
Le CERDD - centre ressource du développement durable - propose une grille d'analyse des projets de circuits courts alimentaires, pour mesurer leur "durabilité" sans se focaliser sur l'opposition entre produits locaux et produits bio.
Dans un article de mars 2019, le Centre International d’Études pour le Développement Local (CIEDEL) décrit les conséquences du changement climatique sur les territoires concernant les ressources naturelles et les activités humaines. Il pointe à ce sujet l'inégalité des territoires et en appelle à une juste coopération entre eux. Le CIEDEL s'arrête aussi sur l'adaptation des territoires, et pointe le rôle de pilote à jouer par les intercommunalités (notamment via un Plan Climat-Air-Énergie Territorial - PCAET). Ce qui nécessite des ressources (financières, en ingénierie), une approche transversale, des processus participatif qu'il convient de savoir/pouvoir/vouloir élaborer. Et le CIEDEL de proposer des pistes aux collectivités rurales pour conduire une telle animation du territoire, d'appeler les acteurs locaux à mettre en place des stratégies d’adaptation sans attendre la collectivité territoriale, de pointer comment de telles stratégies peuvent être un facteur de changement important sur les habitudes de travail collectives des collectivités territoriales et des autres acteurs du développement local.
Optigede, plate-forme d'échanges et de diffusion d'outils et de retours d'expérience sur la prévention et la gestion des déchets, publie une fiche sur une expérience de compostage collectif en pied d'un immeuble regroupant 47 logements, menée par la Communauté de Communes de Nozay (Loire-Atlantique). Les objectifs recherchés par cette expérience : réaliser une première expérience de compostage partagé pour acquérir un savoir-faire réutilisable sur d’autres sites, créer une dynamique sociale entre les habitants au sein du collectif choisi, ainsi qu’avec la collectivité, diminuer la part de déchets fermentiscibles pour les usagers en habitat collectif, baisser le coût de la redevance incitative pour ces habitants. La fiche d'Optigede établit les résultats quantitatifs et qualitatifs obtenus, revient sur le déroulé du processus de mise en œuvre, propose des recommandations et des contacts.
L'Agence France Locale (AFL) et l'INET ont publié en avril 2022 une étude qui, dans une première partie, compare la "budgétisation verte" ou "budget vert" aux autres approches d'évaluation du budget d'une collectivité publique visant à identifier et à évaluer les éléments du budget impactant une ou plusieurs dimensions de l'action environnementale (budget carbone, méthode de comptabilité socio-environnementale…), puis en pointe les avantages et les limites. La seconde partie constitue à proprement parler le guide opérationnel de mise en œuvre.
La loi NOTRe de 2015 a confié aux Régions la responsabilité d’élaborer, d’ici l’été 2019, un "schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires" (SRADDET). Par sa dimension prescriptive et parce qu’il est annoncé comme "le cadre des futures politiques territoriales régionales", ce schéma est porteur de forts enjeux pour les intercommunalités et les territoires.
C’est pourquoi, conformément à leur vocation de sensibilisation, d’appui et d’accompagnement des acteurs et des territoires, les centres de ressources régionaux - Cap Rural, Aradel et Labo Cités (anciennement CR•DSU) - se sont mobilisés collectivement pour informer leurs bénéficiaires et adhérents et organiser une contribution collective dans le cadre de la concertation lancée par le conseil régional.
"Qui sera le "Blablacar du quotidien" ?" C'est le titre d'un article publié le 6 mars 2017 par trois chercheurs dans la revue Métropolitiques, qui interroge pourquoi, alors que la pratique est bien établie pour des trajets de longue distance, le covoiturage peine à s’imposer pour les mobilités du quotidien. Jugeant que les initiatives actuelles pour le covoiturage du quotidien émanent essentiellement d’acteurs privés, les auteurs estiment "qu'il est désormais nécessaire de passer à l'institutionnalisation et à la territorialisation" de ce type de covoiturage qui offre un potentiel encore largement sous-exploité.
L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire consacre une revue - accessible en ligne - aux interactions entre pratiques écologiques et éducation populaire. L'occasion de clarifier certaines notions (comment et pourquoi est-on passé de l’éducation à l’environnement à l’éducation au développement durable ? S’agit-il d’enseigner ou d’éduquer à...?) et de les mettre en perspective par rapport aux politiques publiques et aux mobilisations de la société civile. L’ouvrage montre également que le développement durable mobilise les mouvements d’éducation populaire à la fois en termes d’enjeu éducatif mais également au titre d’un rapport particulier à la citoyenneté et à l’émancipation. Et, si les acteurs de l’éducation populaire interviennent sur les questions relatives au développement durable sans que cela modifie significativement leurs pratiques, les acteurs de l’écologie investissent largement de nouvelles manières de mobiliser inspirées de l’éducation populaire.
"La France ne pourra pas respecter les Accords de Paris et atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, met en garde The Shift Project, sans l'appui des 5 millions d'agents publics qui font tourner les rouages de son administration." Dans un rapport publié en octobre 2021, le think tank décrit le secteur public dans sa situation actuelle, propose "un chemin de transformation avec des lignes d'action aussi concrètes et opérationnelles que possible" et présente la vision de ce que pourrait être l'administration publique après transformation.
Pour mener à bien une démarche territoriale de développement durable, dans le cadre d'un agenda 21 ou non, encore faut-il avoir su établir un diagnostic partagé...
"Régulièrement sollicitée par de nouveaux candidats aux élections municipales ou même des maires sortants, l'Ademe réagit en publiant ce 13 novembre 2019 un corpus de fiches pratiques pour les aider à faire de la question environnementale une priorité de leur potentiel mandat." Réunies dans un recueil intitulé Demain mon territoire, 20 fiches (gouvernance, alimentation, production d'énergie, économies d'énergie, construction et rénovation, déchets, végétalisation, mobilité rurale, aménagement, achats responsables, action jeunesse...) valorisent des solutions mises en place dans des communes et intercommunalités de différentes tailles. "Elles montrent qu'il est possible d'envisager une ville plus sobre en carbone, avec des gains en matière de lien social, de qualité de vie et de dynamisme économique."
L’Unadel et Mairie-conseils, avec l’appui de l'association 4D, ont entrepris une démarche "d'écoute territoriale" visant à produire un regard constructif sur la dynamique de neuf territoires (dont trois en Rhône-Alpes) en matière de transition énergétique ou de mouvement vers un tourisme durable. Ces dynamiques de transition ont été appréhendées en tant que démarches de projet complexes, depuis leur impulsion, jusqu’à leur mise en perspective. Il s’agissait de comprendre les multiples facteurs de réussite de ces mises en mouvement, chacune étant incarnée dans des territoires dont l’histoire et l’identité sont spécifiques. Une focale était mise sur la gouvernance du processus, son pilotage, ses implications sur la coopération avec les acteurs économiques et sociaux, la mobilisation des habitants… Un livret présente les neuf fiches reportages sur les caractéristiques des démarches de mise en mouvement, une synthèse des enseignements ainsi que dix repères et clefs de réussite dont les territoires peuvent s’inspirer, pour mener dans la durée, avec les populations et les acteurs économiques, ces nécessaires transitions.