Cette offre de formation-accompagnement de 280 heures (environ deux mois à temps plein), proposée par la Région, s'adresse à tous les porteurs de projet demandeurs d'emploi, indemnisés ou non par Pôle emploi. Objectifs : identifier les facteurs de réussite et les freins à la réalisation du projet, acquérir des compétences transverses de chef d'entreprise. Quel que soit le niveau de maturité de son projet, le stagiaire présente, en fin de session, son plan d'affaires devant un collège d'experts qui formule ses observations. Financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Union européenne, la formation est gratuite.
"Je crée en Rhône-Alpes" est le nouveau nom de la démarche "Créafil", initiée en 2009, qui a vocation à organiser sur l’ensemble du territoire régional les opérateurs et structures qui accompagnent les créateurs d’entreprises. "Je crée en Rhône-Alpes" a été officiellement lancé le 2 juin 2015 lors du salon des entrepreneurs à Lyon. Ce site internet propose des services numériques gratuits à destination des créateurs d'entreprises et aux personnes qui les accompagnent au quotidien. Les créateurs d'entreprise ou porteurs de projet y trouveront la liste des structures et personnes à contacter, ainsi que des événements, réunions d'information, forums, salons, formations ; ils pourront présenter sur le site internet leur projet, lancer des questionnaires pour le tester, demander conseil à un professionnel, s'inscrire en ligne à un événement, utiliser la base ressources de la communauté des créateurs d'entreprise. Les professionnels de l'accompagnement à la création d'entreprise pourront valoriser leur offre de services, contribuer à la communauté des créateurs d'entreprise en Rhône-Alpes, bénéficier de services réservés aux professionnels.
The Village-Changer le monde est un évènement annuel qui réunit pendant deux jours "décideurs etchange makers nationaux et internationaux" dans la Résidence Saint-Bertrand-de-Comminges (Haute-Garonne), un lieu piloté notamment par la Région Occitanie depuis l'été 2019 et présenté comme une "villa Médicis de la ruralité (...) dédiée à l'accompagnement de startups au service du monde rural". De son côté, The Village-Changer le monde a pour objectif de "préfigurer un futur meilleur, inclusif et responsable ; proposer des solutions qui, de la ruralité à l'urbanité, de l'individu au collaboratif, révèlent un monde glocal dans lequel l'innovation positive met le citoyen au cœur des enjeux." Lors de sa troisième édition (août 2019), vingt propositions prenant en compte le rural ont été avancées à l'attention des maires de France en vue des prochaines élections municipales de 2020.
Territoires conseils a conduit une étude en 2016 sur les nouvelles dynamiques entrepreneuriales à l'œuvre sur les territoires. "Fondées sur la valorisation des ressources territoriales et les coopérations locales, ces démarches multi-acteurs et multi-parties prenantes, repositionnent le territoire au cœur de dynamiques d’innovations et des enjeux de développement durable" peut-on lire à présent dans une publication de l'établissement public, qui décrypte et analyse des expériences pionnières afin d’en tirer les enseignements transférables à destination des élus, des collectivités, et de l’ensemble de leurs partenaires économiques.
Comment inciter les personnes qui créent ou reprennent une entreprise à adopter une démarche "durable", sur le plan social et environnemental ? Dans une "note d'interpellation", des professionnels de l'accompagnement proposent leurs pistes de travail...
Lancé fin 2018, Ambition ÉCO est à la fois un portail d'information et un guichet unique du soutien de la Région aux entreprises. Ce guichet recense l'ensemble des outils de financement et d'accompagnement de la Région en direction des entreprises en lien avec l'agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises et les autres partenaires économiques régionaux : Bpifrance, chambres consulaires, partenaires bancaires et fonds d'investissements, Business France, incubateurs, organisations patronales, réseaux initiatives et entreprendre, acteurs de l'Économie sociale et solidaire…
En 2007, en réaction à la fermeture d'un commerce de proximité, les habitants de Rablay-sur-Layon (789 habitants, Maine-et-Loire) ont réfléchi "à un lieu de rencontre où consommer différemment deviendrait possible", rapporte Maires de France. La création d'une association pour porter le projet a suivi. Et la mairie, associée au projet, a accepté de louer des bâtiments à titre gracieux. 13 000 € sont levés par souscription populaire, ce qui a permis d'ouvrir l'épicerie en 2008. Aujourd'hui, ce sont quatre salariés, un chiffre d'affaire qui s'établit à 500 000 € par an et un lieu qui est devenu "le véritable poumon du village".
"Même si tous les stigmates de la crise de 2008 ne sont pas encore totalement effacés", en 2018 "l'économie poursuit sa dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes, sur la lancée de l'année précédente." L'Insee avec la contribution de plusieurs services de l'État (DIRECCTE, DREAL, DRAAF, CERC Auvergne-Rhône-Alpes) et de la Banque de France publie comme chaque année le bilan économique de la région. "L'emploi salarié continue de croître et le chômage poursuit son recul. Les créations d'entreprises atteignent un nouveau record et concernent tous les secteurs (...). La fréquentation touristique de la région reste très élevée (...)." Mais "l'année 2018 a cependant été plus mitigée dans les secteurs agricole et de la construction".
Finies l'ARDI, l'ARDE ou l'AEPI et bien d'autres. Chef de file de l’accompagnement économique sur son territoire depuis la Loi Notre, la Région Auvergne-Rhône-Alpes redéfinit son mode d’intervention auprès des entreprises avec la naissance d'une nouvelle agence régionale qui, à compter du 1er septembre 2017, sera le guichet unique pour les entreprises. Intitulée "Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises" et basée à Lyon, elle sera aussi dotée d'antennes dans chacun des douze départements le la région : si certaines structures préexistantes deviendront des antennes départementales, de nouvelles agences verront le jour comme en Drôme-Ardèche ou dans le Cantal. A noter : dans la nouvelle entité, les chefs d'entreprise seront fortement présents dans les trois instances de gouvernances de l'association, à savoir son assemblée générale, le conseil de surveillance et le directoire.
La Maison de l'Économie Solidaire du Pays de Bray (Oise), Pôle Territorial de Coopération Économique depuis 2014, a pour objectif "de créer et développer de l’activité économique et de la rendre accessible aux publics prioritaires". Elle regroupe une association intermédiaire, une SARL espaces verts, un organisme de formation, une association de services à la personne, une association de gestion des déchets, une association d'éco-construction. Et offre quelque 300 emplois à des personnes sans qualification initiale. Le Centre ressource du développement durable (CERDD) raconte comment son président, par la création d'une succession de structures aux formes juridiques différentes (association, SARL... jusqu'à la SCIC actuelle) a su développer une offre d'insertion depuis 1989 en faisant un "développement local qu'on peut définir comme empirique" et en formalisant "un écosystème d'acteurs pertinent pour répondre au développement du territoire".
Ce type de "boutiques" se développe depuis quelques années, en lien avec un évènement ou la mise en œuvre d'une politique en faveur des commerces ou de l'accompagnement de porteurs de projets. Un territoire rural s'intéressant à la question a interpelé le service Questions-réponses de Cap Rural afin qu'il sélectionne plusieurs ressources pour l'aider dans sa réflexion.
Issu d'un rapprochement entre Bpifrance et l'Agence France Entrepreneur (AFE), Bpifrance Création est depuis janvier 2019 un nouvel acteur de la création, de la transmission et du développement d'entreprise. Au cours d'une webconférence proposée par Cap Rural en juin 2019, le responsable Création et Entrepreneuriat Réseau Auvergne-Rhône-Alpes à Bpifrance a exposé les rôles et actions de Bpifrance Création et le lien aux acteurs du développement local.
"Développer des coopérations villes-campagnes pour favoriser les mobilités et la création d'activités" figure au nombre des 16 projets retenus dans le cadre de l'appel à projets lancé en décembre 2017 par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Agence France Entrepreneur (AFE). L'ambition de la démarche proposée par Cap Rural est de structurer une dynamique et de dépasser l'expérimentation en allant vers des actions innovantes et plus ambitieuses à l'échelle régionale et ce jusqu'à juin 2020. Les objectifs sont doubles :
Accompagner des actifs urbains, candidats potentiels à une installation à la campagne : plus et mieux
Mettre en réseau les territoires ruraux, les acteurs de l'accompagnement, mutualiser et transférer des outils : professionnaliser
Pour ce projet à la fois novateur et concret, Cap Rural coordonne et accompagne des territoires ruraux d'Auvergne-Rhône-Alpes en partenariat avec Les Localos et Macéo.
En règle générale, "promouvoir la création d'entreprises fait consensus". Mais faut-il continuer à encourager l'émergence d'activités "microscopiques" ?
"Vous souhaitez devenir agriculteur, artisan, commerçant, formateur, consultant ?", interroge le magazine Village ? Réponses dans un dossier de 10 pages qui présente les principales structures d'accompagnement, plusieurs dispositifs mis en place sur des territoires (notamment en Auvergne-Rhône-Alpes) et des expériences de porteurs de projets. A destination des porteurs de projets, ce dossier servira également aux agents de développement en charge de leur accompagnement. Car comme en témoigne une accompagnatrice : les porteurs de projets sont "des ressources" pour les territoires.
Posant comme constat que les startups du numérique n’arrivent à se financer que par du capital-risque, système conduisant à la revente des entreprises à moyen terme et donc à leur départ du territoire, la SCIC Digital Grenoble, la Confédération générale des Scop et la Scop Alma ont souhaité développer une alternative : financer en fonds propres les startups mais baser le modèle économique du fonds d’investissement sur le long terme. Le fonds CoopVenture est ainsi né, à la fois fonds de financement original et dispositif d'accompagnement individualisé. Sont éligibles à ce fonds toute entreprise du numérique qui partage et applique au quotidien les valeurs coopératives et a une stratégie d’ancrage local de l’emploi et de création de valeur. Pour commencer, Coopventure sera testé sur le territoire grenoblois.
Quand on pense à créer une structure d’utilité sociale, on pense rapidement à une association. Pourtant, il existe d’autres formes juridiques, peut-être mieux adaptées au projet : SCIC, SCOP, SARL, SA, SAS... Say Yess, media créé et animé par le Programme Jeun’ESS, propose un tour d’horizon des solutions et des (bonnes) questions à se poser, car le choix à des conséquences importantes : gouvernance, financement, emplois...
Pour les collectivités, l'enjeu est de faciliter la naissance des "pépites" de demain, promesses d'emplois et de développement économique, mais "jeunes pousses" fragiles. Un pari sur l'avenir que testent actuellement plusieurs territoires. "En général, écrit La Gazette dans un dossier que le magazine consacre au sujet, le principal frein à ce mariage d'intérêt entre collectivités et start-up est la méconnaissance mutuelle existant entre les deux univers. Notamment dans les collectivités de petite ou de moyenne taille." Création de tiers-lieux, lancement d'appel à projets, ouverture de la commande publique... quelles sont les recettes gagnantes des territoires ?
Dans le cadre d'un projet de l'Union européenne portant sur la micro-finance (prêts inférieurs à 25 000 €) en tant qu'élément fondamental de la création d'entreprise en milieu rural, une publication de 2015 (en anglais) apporte information, conseils et exemples sur le sujet.
Le média Metis propose une longue interview de la responsable pour BPI Group du programme "Entreprises éphémères pour l'emploi". Ce programme, inspiré d'une expérience menée au festival international de la photographie d'Arles, propose à des demandeurs d'emploi d'être les associés d'une start-up "éphémère" (durée de vie : 6 à 7 semaines) dont la finalité est de rechercher dans les entreprises du territoire les "emplois cachés" pour y candidater. Collecter des offres d'emploi, prospection par téléphone et en face à face, mobilisation des médias pour faire parler du projet... Pour arriver à leurs fins, les demandeurs d'emploi s'organisent, comme une entreprise, en différents services : un service commercial, un service face à face, un pôle web, un service administratif/RH, un service communication.