S'il n'y a pas de recette miracle, "il y a des ingrédients, des balises [des invariants], une façon de regarder la Transition au travers d'un ensemble de concepts opérationnels ; des méthodes, des dispositifs qui ont fait ressource ailleurs, et qui peuvent servir de point d'appui. Il y a également des enjeux auxquels chacun va se confronter" (ex : créer et faire durer l'engagement des acteurs, coopérer, réussir à intégrer différents chantiers pour aller vers une action plus systémique...). Loos-en-Gohelle (ville pionnière) et ATEMIS (laboratoire d'intervention et de recherche) ont posé un premier cadre de référence. Trois autres villes (Malaunay, Le Mené, Grande-Synthe) les ont rejoint en 2018-2019 pour un "Atelier Villes Pairs, Territoires pilotes de la Transition" et participer au transfert et à l'enrichissement d'un référentiel, réunissant élus, DGS et "certains membres des services" de collectivités, entrepreneurs ou acteurs engagés du territoire. Il en résulte deux publications clés, dont un référentiel constitué de concepts opérationnels adossés à des méthodologies d'actions.
Instauré en 1989 pour soutenir le commerce et l'artisanat de proximité, le Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac) est placé en "gestion extinctive" dans le projet de budget pour 2019. L'an prochain, il ne financera plus que les opérations en cours. Il permettait jusqu'ici de financer des actions de fonctionnement (recrutement d'animateurs de centre-ville, diagnostics, promotion commerciale…) ou d'investissement (halles et marchés, signalétique, aides directes aux entreprises...), en servant souvent de fonds d'amorçage. Souvent critiqué pour son manque de lisibilité et sa complexité, le Fisac a vu ses crédits fondre ces dernières années, passant de 82 millions € en 2017 à 15 millions € en 2018 (un dernier appel à projets a été lancé au printemps). Y aura-t-il un nouveau fonds, interroge Localtis ?
"Un management qui ne soit pas seulement dirigé vers le bas mais aussi vers le haut de la chaîne hiérarchique (...). Un principe également adapté aux relations entre les cadres et les élus". Comment manager son élu ? Prendre connaissance de ses objectifs et de sa vision du projet politique, identifier ses contraintes (notamment en termes d'agenda) et son style de travail (lecteur ou auditeur ?), lui fournir les éléments de connaissance dont il a besoin pour comprendre la situation et des propositions, l'orienter vers des formations adéquates... Pour une relation équilibrée, il faut également être lucide sur ses propres forces et faiblesses, contraintes, style de travail... La lettre du cadre territorial propose un dossier sur le sujet, présentant témoignages, conseils et neuf rôles types pour qualifier un élu qui sont autant de pistes pour collaborer avec lui dans une relation adaptée.
Lancée à l’initiative de la chambre d'agriculture avec les collectivités locales et le soutien du département de la Dordogne, la Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) Mangeons 24 met en relation une cinquantaine de producteurs du Périgord et des restaurants collectifs (cantines scolaires, Ehpad) pour favoriser l’approvisionnement en produits agricoles locaux. Avec trois salariés (dont l'un est mis à disposition par la chambre d’agriculture), Mangeons 24 assure la centralisation des demandes et des offres, transport et stockage, livraison, facturation et gestion administrative… Un article de Territoire conseils décrypte cette initiative, qui peine encore à atteindre l'équilibre financier.
A l'issue du premier temps des Journées des territoires 2022 intitulées "Les transitions en commun : transmettre, imaginer, choisir... vers quelle direction nouvelle ?", organisées par l'Unadel, les chercheurs Laurence Barthe et Pierre-Antoine Landel sont intervenus pour parler des évolutions de l'ingénierie territoriale aujourd'hui. Deux comptes-rendus sont à présent disponibles, qui s'appuient sur les enseignements de neuf "écoutes territoriales" (dont Biovallée en AuRA) menées par l'Unadel en 2021-2022.
Le président de la République a installé, selon ses mots, une "nouvelle instance d’échange, de concertation et de décision, qui doit désormais se réunir tous les six mois, sous la présidence du Premier ministre". Composée de membres du Gouvernement, de représentants des collectivités territoriales, des présidents des organismes de concertation et de représentants du Parlement, elle doit aboutir à un pacte de confiance entre l’État et les territoires, définissant pour la durée du quinquennat les engagements respectifs de chacune des parties. Parmi les annonces : la création d’une agence nationale de la cohésion des territoires, placée sous l’autorité du ministre de la Cohésion des territoires, ainsi qu'une réduction de 13 milliards € en cinq ans des dépenses publiques locales.
Depuis le 5 mai 2018, PÉPIT emmène sur les chemins du Bourbonnais à la découverte des trésors patrimoniaux. Sur le principe du géocaching, PÉPIT se joue grâce à une application mobile gratuite. Un outil de sensibilisation du public à la connaissance du territoire, développé par le CAUE de l’Allier.
Les chercheurs du programme IngéTerr ont dégagé un "bouquet de compétences" dont les agents de développement et autres développeurs territoriaux se saisissent "de manière très variable".
"Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement urbain qui respecte les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire", indique le ministère de la Cohésion des territoires. En 2017, le réseau ÉcoQuartier de la DREAL et des Directions Départementales des Territoires et de la mer de Bretagne a accompagné la réalisation d’un film consacré à cette démarche dans les communes rurales. A travers trois exemples de projets labellisés, la vidéo illustre l’évolution de la démarche au cours des dernières années. Elle permet notamment d’accompagner les collectivités rurales dans leur projet de revitalisation de centre-bourg. La vidéo est accompagnée de fiches d'expériences.
Dans le cadre du programme "Amélioration énergétique du patrimoine rural : quelles parts et perspectives pour l’autoréhabilitation ?", l'institut d'aménagement et d'urbanisme (IAU) d'Ile-de-France a mené une recherche et publie à présent une étude. Son objectif : examiner les conditions d’un changement d’échelle de l’autoréhabilitation accompagnée en Île-de-France, et plus précisément de l’appréhender comme levier potentiel de l’amélioration énergétique de l’habitat individuel des espaces périurbains et ruraux. "Accompagnée, encadrée, partagée, ou encore soutenue, l’autoréhabilitation peut certainement s’envisager comme une possibilité de repenser, renouveler ou enrichir les projets de territoire, comme une stratégie alternative de rénovation et de valorisation du patrimoine bâti, qui fédère les énergies locales", affirme l'étude.
Dans une "Note rapide" de juin 2018, l'Institut d'aménagement et d'urbanisme d'Ile-de-France et ses partenaires reviennent sur les fondamentaux de l'agriculture urbaine et distinguent cinq grandes formes et quatre fonctions principales. Et ce document de préciser que "l’agriculture urbaine est ainsi devenue un incontournable des politiques de la ville. Si les collectivités ont déjà bien perçu les nombreux services potentiellement rendus, il leur faut souvent s’adapter pour en permettre le développement (...) [et] de plus en plus de collectivités se dotent de chargés de mission "agriculture urbaine" (...) [et] manifestent le besoin d’être épaulées".
"La prise de décision est, avec le contrôle, la coordination et la coopération, l’un des quatre processus essentiels d’organisation de l’action collective. Les organisations peuvent être vues comme des machines à prendre des décisions. Selon Herbert Simon, la prise de décision est, avant la hiérarchie, l’élément essentiel de l’organisation" (définition du centre ministériel de valorisation des ressources humaines, CEDIP).
Cet espace recense des ressources de Cap Rural ou d'autres organismes sous différentes rubriques, autour de la prise de décision.
Chaque référence propose un lien vers des outils et des méthodes ou signale un site ou un ouvrage pour approfondir ses connaissances.
Tel était le titre d'un colloque monté en janvier 2017 par le Réseau SEHS des sciences économiques humaines et sociales du Groupement d'Intérêt Public Ecofor, qui rassemble les principaux organismes forestiers français. Trois thématiques principales ont été traitées : la fourniture de biens et services forestiers à une échelle territoriale et de contributions à l’identité du territoire ; la forêt, source de tensions dans les territoires ; les territoires (collectivités locales et acteurs de terrain), berceaux d’instruments innovants pour la forêt. Toutes les contributions des chercheurs, gestionnaires ou acteurs sont à présent en ligne.
Trois comités interministériels aux ruralités (Cir) ont été réunis entre mars 2015 et mai 2016 et ont acté 104 mesures. Lors du dernier, l’État s'est doté d’un nouvel outil : le contrat de ruralité, dont les modalités de mise en œuvre ont été précisées dans une circulaire du 23 juin 2016. Par ailleurs, 98 référents ruralité se sont réunis pour la première fois en juin 2016 après leur désignation deux mois plus tôt par les préfets de département. Les échos de cette réunion ainsi que la circulaire éclairent qui sont les référents ruralité et leur rôle, quel est le fonctionnement des contrats de ruralité et quelle articulation opère le CGET.
Lancé début mai 2017, le site Internet Archimède est le résultat d’un travail collaboratif entre le Conseil Départemental, la CCI de la Drôme, le CRITT Drôme-Ardèche, le Moulin Digital et Digital League. Objectif : valoriser l'écosystème local et créer les meilleures conditions pour l'émergence et la concrétisation de projets innovants sur le territoire. Conçu sous la forme d’un annuaire, le portail Archimède permet aux porteurs de projet innovants de la Drôme de se repérer parmi l’ensemble des dispositifs existants et d’identifier les structures à même de les accompagner dans leurs démarches, qu’elles soient techniques, commerciales, financières, règlementaires, etc.
Le mode projet est une méthode couramment utilisée dans le développement local. Le projet peut être participatif, complexe... La méthode s'adapte aux finalités, aux objectifs, aux thématiques… Elle se décline en étapes successives de l'émergence de l'idée à sa formalisation en projet jusqu'à sa valorisation.
Cet espace regroupe des ressources classées selon le stade d'avancement du projet. Elles visent à répondre aux besoins d'un professionnel ou d'un acteur du développement local qui impulse, conduit, accompagne ou participe en tant que partenaire à un projet pour alimenter la réflexion, donner des idées... Deux rubriques complémentaires recensent une, des expériences et la deuxième d'autres ressources plus généralistes.
Finies l'ARDI, l'ARDE ou l'AEPI et bien d'autres. Chef de file de l’accompagnement économique sur son territoire depuis la Loi Notre, la Région Auvergne-Rhône-Alpes redéfinit son mode d’intervention auprès des entreprises avec la naissance d'une nouvelle agence régionale qui, à compter du 1er septembre 2017, sera le guichet unique pour les entreprises. Intitulée "Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises" et basée à Lyon, elle sera aussi dotée d'antennes dans chacun des douze départements le la région : si certaines structures préexistantes deviendront des antennes départementales, de nouvelles agences verront le jour comme en Drôme-Ardèche ou dans le Cantal. A noter : dans la nouvelle entité, les chefs d'entreprise seront fortement présents dans les trois instances de gouvernances de l'association, à savoir son assemblée générale, le conseil de surveillance et le directoire.
L’aide apportée par la région s’articule autour de trois axes : un prêt artisan à taux 0 (opérationnel à partir du 2 mai 2018, dans le cadre d'un partenariat avec la Banque populaire et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat), des aides directes aux artisans et commerçants (mises en place dès 2017), un contrat région artisan (aide à la transformation numérique...). A noter que l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat et le Groupe Banques Populaires et Caisses d’Épargne ont signé le 6 mars 2018 un partenariat national autour d’un dispositif, dénommé Pacte Artisan, comportant notamment la mise à disposition d’une enveloppe de 1 milliard € de crédits moyen-long terme dédiée au financement des artisans.