Titre évident pour le site Internet Demain la ville qui examine dans un article comment, "avec l'économie de partage et le développement des démarches participatives, les citoyens ont désormais l'habitude de mettre la main à la pâte, mais aussi à la poche, pour soutenir les projets qui font sens pour eux." Outre un état des lieux du crowdfunding immobilier, l'article s'arrête sur ce mode de financement pour le développement de projets solidaires, alternative au recours à l'emprunt bancaire (ex : le fonds de dotation Les Petites Pierres, "première plateforme participative pour l'accès à un habitat modeste en France"). Il en présente également certaines opportunités pour les collectivités.
Située en Vendée, la ferme des Cochets est un corps de ferme entouré de 80 hectares de prairies naturelles et de fossés. Trois jeunes paysans (projets d'élevage biologique de races menacées) se sont associés à trois associations (une de consommateurs, une de producteurs locaux et la LPO Vendée) pour acheter cette ferme en 2017 et porter un projet écologique, agricole et créateur de lien social (accueil sur site, sorties nature, magasin de producteurs et visites de la ferme). Un projet collectif en faveur des circuits courts (transformation de produits à la ferme et commercialisation en vente directe) et des zones humides, qui s'est appuyé sur du financement participatif (15 465 € collectés sur un objectif de 10 000 €...).
Ce sujet a été abordé lors d'une webconférence organisée par Cap Rural le 14 juin 2016, première d'une série de trois rendez-vous en 2016 qui s’inscrivent dans le cadre de l’atelier permanent Financer et accompagner des petits projets et projets innovants.
La session a permis, à travers l’expérience du Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse, de comprendre comment le crowdfunding peut constituer un outil de développement pertinent au service d’une stratégie territoriale de développement économique et des porteurs de projet du territoire. A retrouver ici : le diaporama de l'intervention de Xavier Stephan (chargé de mission économique au PNR), la convention de mandat entre le PNR et une plateforme de crowdfunding, ainsi qu'un modèle de contrat de prêt participatif.
Cap Rural et Macéo ont organisé le 26 juin 2018 à Châteauneuf-sur-Isère une demi-journée sur les financements innovants. L’objectif, faire découvrir où mieux connaître les divers financements privés pour alimenter les réflexions des porteurs de projets et des acteurs du développement local. Mécénat, financement participatif, fonds de dotation… autant de pistes qui ont été présentées au travers de témoignages et d'échanges avec des experts et des porteurs de projets.
A retrouver ici : les diaporamas des interventions
L’objectif de cet espace est de vous proposer des outils qui facilitent l’accompagnement des petits projets et projets novateurs.
Vous y trouverez les fiches expériences réalisées au cours de 2014 et 2015 dans le cadre du groupe de travail sur les petits projets ainsi que différentes ressources élaborées par Cap Rural (dossiers, guides, fiches techniques)...
Tel était le thème d'un séminaire organisé par l'association Financement Participatif France en juin 2016, en présence de plateformes de crowdfunding, d'acteurs de l’accompagnement et du financement de porteurs de projets, et de collectivités territoriales. Un des objectifs de la rencontre était de favoriser les animations territoriales et outils de soutien pour le développement de projets, qu’ils soient marchands ou d’intérêt général. A cette occasion, des typologies de partenariats entre acteurs territoriaux et plateformes de crowdfunding ont été présentées, décryptant les initiatives et leur montage.
Pour continuer à financer des projets innovants, culturels, sociaux ou sportifs, les collectivités territoriales doivent s'atteler à revisiter les modes de financement, mais aussi à nouer des partenariats inédits avec le privé, notamment en se tournant vers des publics jusque-là ignorés (entreprises locales et habitants). Marchés originaux de partenariat avec le privé, produits bancaires créatifs, financement participatif, recours au mécénat... des outils inédits se déploient, encore timidement et sur des montants parfois modérés, juge La Gazette qui consacre un dossier spécial aux financements alternatifs.
Cantine 100% bio depuis 16 ans, production locale d'énergie couvrant 125% de ses besoins, commune zéro phyto depuis 1999... Langouët (594 habitants, Ille-et-Vilaine) poursuit son élan de pionnière de la transition écologique. Projetant la réalisation de 25 à 30 logements "éco-bénéficiants", elle a sollicité en 2016 sa population pour lui prêter des fonds destinés à financer l'étude d'un prototype-démonstrateur, après un refus des banques. Pari réussi : 12 jours avant la date de clôture de l’opération sur une plateforme de financement participatif, les investisseurs avaient apporté la somme nécessaire, soit 40 000 €. En 2017, la commune souhaitait créer une ferme rurale en permaculture à but pédagogique et a fait de nouveau appel à la population pour un prêt. Avec 42 investisseurs, les 25 000 € ont été trouvés.
Suite à un décret publié le 14 décembre 2015, la législation ouvre désormais de nouvelles perspectives dans le développement du financement participatif. Après les particuliers et les entreprises, les collectivités peuvent désormais faire appel légalement à ce nouveau mode de financement. Alors qu'auparavant une association ou une régie devait s'interposer entre le projet et le public pour encaisser les fonds, les collectivités peuvent au même titre que des porteurs de projets particuliers ou entreprises recevoir directement cet argent collecté au travers des plates-formes de crowdfunding, et profiter ainsi pleinement des avantages du crowdfunding pour financer ou cofinancer des projets de service public culturel, éducatif, social ou solidaire. "Pour Stéphane Vromman, co-fondateur du site de financement participatif local Bulb in Town, lit-on sur le site de L'usine digitale, ce nouvel outil de collecte de fonds a de l'avenir pour les mairies, les régions ou les départements qui veulent développer des projets locaux en faisant participer les citoyens qui le souhaitent."
C'est le sujet de l'édition de janvier 2018 de la collection "Les 50 questions-réponses du Courrier des maires". 15 pages, 50 questions et 50 réponses portant sur le partenariat public-privé, le financement participatif, le mécénat et les contrats financiers.
Il a été constaté au cours des dernières années que le nombre de projets de petite taille et des projets atypiques et innovants pris en charge par les dispositifs publics a régressé et que cette diminution est préjudiciable pour mener à bien les stratégies de développement des territoires qui mettent en avant l’appui aux porteurs privés et à l’innovation.
En 2014, Cap Rural a été interpellé par l’État, la Région et des agents de développement confrontés à des difficultés pour accompagner et financer certains projets, dont les plus petits, et ceux qui présentent une innovation. En 2015, un premier travail d’échanges et de réflexion a permis d’identifier et de mieux cerner les difficultés rencontrées. Cap Rural a animé au cours de l’année une réflexion et a organisé les 12 mars, 28 mai et 24 novembre 2015 des journées de travail autour du thème du financement et de l’accompagnement des petits projets et projets innovants. Chacune de ces rencontres a mobilisé une trentaine d’agents de développement et de financeurs (Région, État) et ont permis de réfléchir sur les trois principaux freins : le manque de trésorerie au démarrage des projets, les lourdeurs et les délais administratifs, l’ingénierie d’accompagnement qui fait souvent défaut.
Alain Damasio, écrivain français de science-fiction, était invité aux 2èmes Rencontres Euroméditerranéennes du Crowdfunding organisées à Marseille en 2015, rencontres qui ont pou objectif d' "imaginer la finance participative de demain, libérer les circuits courts et l’intelligence collective". Il relate à cette occasion l’histoire de Novak, jeune homme de 22 ans en 2030, qui utilise le crowdfunding pour financer son quotidien et sa vie. Une fiction drôle, exagérée et objective de ce que pourrait être la finance collaborative d’ici quelques décennies. Si la foule finance des projets, et si ma vie est un projet, alors pourquoi ne la financeriez-vous pas ? Un exercice de prospective littéraire - ou de finance-fiction - teinté d'humour !
Financement participatif France, Bpifrance et la Banque des Territoires ont créé en 2019 un parcours pédagogique pour accompagner le porteur de projet (entreprise, particulier, association ou collectivité) dans sa recherche de financement vers les plateformes les plus adaptées à son projet (social, environnemental, culturel ou économique). Deux autres critères guident encore l'utilisateur : le mode de financement (don, prêt, investissement) et sa localisation (par région). L'internaute porteur de projet peut identifier la ou les plateformes les plus adaptées à son projet et s'y rendre ensuite pour proposer son projet. Il peut également visualiser les projets existants.
Un parc solaire participatif est entré en fonction mi-décembre 2017 à Luc-sur-Aude, village de 220 habitants. Grâce à un financement participatif (275 000 euros récoltés en trois semaines), un quart des habitants est actionnaire de cette centrale photovoltaïque de 8 000 m². Wedemain revient sur la réalisation du projet, notamment le travail engagé par la commune auprès des habitants, et décrit d'autres projets en cours de même type.