En 2011, le Ministère de l'Écologie et la DATAR ont lancé un appel à projets auprès des Parcs naturels régionaux autour de trois thématiques : la construction des solidarités écologiques entre les territoires, l'innovation des Parcs pour maîtriser quantitativement et qualitativement l'urbanisation et les outils à développer pour anticiper la mutation des territoires ruraux. Les douze projets lauréats sont aujourd'hui achevés. Retrouvez ci-dessous 12 fiches explicitant chaque projet, sa dimension d'innovation, des conseils, informations et contacts. La Fédération des Parcs, qui a été chargée d'assurer le suivi, l'accompagnement et la valorisation de cet appel à projets, a organisé une restitution nationale le 9 juillet 2014 avec une présentation générale, le bilan et les perspectives de ces projets.
Les communes forestières Auvergne-Rhône-Alpes (COFOR) et AURA-EE publient ce guide à l'attention des territoires qui souhaitent améliorer les modalités d'approvisionnement de leurs chaufferies bois, "dans une approche d'autonomie territoriale ou d'échanges équitables entre territoires, tout en optimisant leurs impacts environnementaux et sociaux."
"Les chiffres de l'Insee qualifient notre région de sinistrée. Pourtant, je suis convaincu que vivre à la campagne est une chance : c'est un laboratoire qui laisse toute liberté pour expérimenter et inventer des solutions." Ainsi parle le maire de Saint-Loup-sur-Semouse (Haute-Saône, 3 327 habitants). Lors de la visite d'une usine voisine juste avant sa liquidation en 2012, l'élu y a découvert plus de 3 000 sièges stockés. Ce fut le déclic : "Nous détenons un vrai savoir-faire à valoriser, mais pas seulement dans un sens patrimonial. Nous souhaitons faire de ce site, d'environ quatre hectares, dont la moitié en bâtiments, un pôle d'activités et un lieu intergénérationnel." La Banque des territoires raconte comment, après avoir lancé une SCIC avec plusieurs entreprises locales, la commune crée sur ce site un éco-hameau de logements pour seniors à partir du bois local (une douzaine d'emplois créés). De plus, un conservatoire de la Cité du meuble ouvrira en 2020 ; et de nombreux projets (résidence d'artistes, Fab Lab...) sont envisagés avec les habitants.
Les rachats de terres et de forêts par des collectifs redonnent à ces territoires la possibilité d'une libre évolution (ex : le projet Vercors Vie Sauvage porté par l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages qui cherchait à rassembler 955 000 € en financement participatif pour acquérir 500 ha de forêt formant auparavant un domaine privé de chasse dans le but d'établir une "réserve de vie sauvage"). Mais la propriété privée peut-elle seulement constituer un outil pour soutenir cette tentative d'extension de l'espace des communs ? Dans un texte à la fois érudit et prenant appui sur des exemples concrets, le juriste et bibliothécaire Lionel Maurel en décortique les enjeux et montre comment la théorie des communs devrait être reformulée aujourd'hui pour garantir une place dans le monde à tous les existants, et pas seulement à l'homme.
La Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de la région Auvergne-Rhône-Alpes a mobilisé les données statistiques en sa possession pour brosser un panorama factuel d’Auvergne-Rhône-Alpes. Pour chaque thématique (données de cadrage, exploitations, cultures, élevages, démarches de valorisation, agroalimentaire, forêt et bois, économie agricole et enseignement agricole) sont présentés successivement : les chiffres-clés de la région ; sa place dans le paysage national ; ses principales caractéristiques ; les évolutions marquantes ; quelques traits particuliers. A noter que ce document a fait l'objet d'une version corrigée en juillet 2016.
Agreste Auvergne-Rhône-Alpes publie les chiffres clés (informations départementales et régionales) sur les exploitations agricoles, les actifs agricoles, les productions végétales et animales, l'industrie agro-alimentaire, la filière forêt-bois, l'enseignement agricole…
Avec une couverture de 1,5 million d’hectares de forêts, soit un tiers de son territoire, Rhône-Alpes compte la deuxième plus grande surface forestière des anciennes régions, et l’une des premières en volume de récolte. La filière forêt-bois, qui désigne l’ensemble des acteurs participant à la réalisation de produits finis issus du bois, emploie 40 000 personnes en Rhône-Alpes, dont 81 % de salariés. Regroupant près de deux emplois sur cinq, la construction-menuiserie en bois est le segment le plus développé, devant les activités de sciage et travail du bois, et l’industrie du papier-carton. Si l’emploi reste très concentré dans les grands pôles, la géographie des emplois affiche de forts contrastes selon les segments. L'analyse de la direction régionale de l’Insee pointe également les enjeux de la filière forêt-bois rhônalpine, dont le premier est la mobilisation des bois car la récolte régionale reste très inférieure à la production naturelle des forêts.
A remplir (la réponse fera au maximum 2 pages A4) par les acteurs des territoires forestiers puis à retourner par courriel avant le 23 février à : Patrick Grimault, chargé de mission Mises en réseaux et sujets émergents, Cap Rural Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tel était le titre d'un colloque monté en janvier 2017 par le Réseau SEHS des sciences économiques humaines et sociales du Groupement d'Intérêt Public Ecofor, qui rassemble les principaux organismes forestiers français. Trois thématiques principales ont été traitées : la fourniture de biens et services forestiers à une échelle territoriale et de contributions à l’identité du territoire ; la forêt, source de tensions dans les territoires ; les territoires (collectivités locales et acteurs de terrain), berceaux d’instruments innovants pour la forêt. Toutes les contributions des chercheurs, gestionnaires ou acteurs sont à présent en ligne.
Une mission du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) a été chargée d’élaborer une synthèse des quelque 250 rapports d’expertise sur la forêt et le bois produits depuis 1984, dont 50 depuis 2006. Trois objectifs ont été fixés à ce travail : mettre en évidence les convergences significatives de ces rapports ; recenser les recommandations qui ont été partiellement ou totalement prises en compte ; identifier celles qui n’ont pas reçu de suite et pour lesquelles la mission estime important de les mettre en œuvre. L’analyse fait ressortir trois grandes thématiques : la forêt et la valorisation de ses atouts et potentialités ; l’outil industriel et la valeur ajoutée de la transformation du bois ; la gouvernance dans une véritable logique de filière. Les mêmes constats sont faits depuis longtemps et, pour l’essentiel, les grandes questions restent pendantes : la forêt française est sous-exploitée ; l’investissement forestier est insuffisant ; l’outil industriel valorise mal les bois français ; le déficit commercial reste très élevé ; la filière forêt-bois est encore virtuelle. La mission a également identifié sept recommandations majeures pour l’avenir de la filière.
"L'IGN publie son premier atlas des cartes de l'anthropocène. Une invitation à changer d'échelle pour pouvoir agir". Les cartes portent notamment sur l'artificialisation des sols, la forêt, la biodiversité et les épisodes naturels extrêmes.
Alors que les volumes récoltés et de sciages sont en progression, le nombre d’entreprises continue de diminuer. Les essences de sapins, épicéas, douglas augmentent tandis que les feuillus diminuent. Les bois énergie et d’industrie continuent leur progression tout comme le bois certifié. A découvrir : la fiche régionale et les fiches départementales de l'enquête 2016, produites par la DRAAF Auvergne-Rhône-Alpes.
ForestEner est une entreprise créée en Savoie en 2016 proposant des systèmes bois-énergie clefs en mains pour des chaufferies de moyennes puissances "avec une forte dimension locale et citoyenne". Cette société est constituée d’entreprises spécialisées en bois énergie et de deux acteurs du financement citoyen et de projets d’énergies renouvelables (Energie Partagée Investissement et Enercoop Rhône Alpes). La commune de Lucinges (74) a confié à ForestEner l'investissement, la conception, la réalisation, l’exploitation et la maintenance de son futur réseau de chaleur bois énergie au travers d’un contrat de délégation de service public. Objectifs : approvisionner les habitants et bâtiments communaux en chaleur renouvelable, issue du bois des forêts environnantes, et confier aux actionnaires et à la commune la gouvernance du projet.
Tel était le titre d'un évènement organisé par le Comité Interprofessionnel du Bois- Energie (CIBE) en 2021 à destination notamment des décideurs politiques, institutionnels, parties prenantes et porteurs de projets. Les vidéos des interventions ainsi que les supports de présentation sont à présent en ligne.
Le pôle économie de Forêt Privée Française (marque regroupant au niveau national le Centre national de la propriété forestière, Forestiers privés de France et l'Union de la coopération forestière française) publie un document actualisé sur les chiffres clés de la forêt privée. Alors que la forêt est le premier maillon d’une filière d’avenir, quel est l’état de la forêt privé et quelle est place de celle-ci pour s'assurer de sa capacité à mobiliser le bois pour des projets ?
Mis au point par un collectif d'organismes de recherche, ClimEssences est un site Internet qui apporte, aux professionnels comme au grand public, une aide pour le choix des essences (espèces forestières arborées) dans le contexte du changement climatique.
30 personnes dont 13 territoires de projets étaient présents à Lyon en avril 2016 pour discuter des actions que peuvent engager les territoires pour développer la construction bois en valorisant de façon optimum la ressource et les entreprises locales. L'ensemble des présentations qui ont ponctué cette journée d'information et d'échanges du Réseau des Territoires de Projets Forestiers de Rhône-Alpes est à présent en ligne.
Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation a financé une recherche sur les perspectives de développement de la filière bois construction. À partir d'une analyse statistique et d'enquêtes de terrain dans deux régions, dont le massif de la Chartreuse, plusieurs facteurs de compétitivité et trois trajectoires prospectives sont identifiés.
Dans le cadre d'un projet européen, Rhônalpénergie-Environnement a mené un travail sur la connaissance des flux de bois énergie sur les deux Savoie. L’exploitation de ces données et l’élaboration d’une méthodologie ont permis d’élaborer un diagramme permettant de visualiser la part d’approvisionnement local et non local des producteurs de bois d’un territoire, mais aussi les lieux de consommation de ces produits, mettant en évidence les besoins d’importations pour satisfaire les besoins du territoire. Cette méthodologie sera affinée pour être ensuite appliquée à d’autres territoires.
"Coopérer demande de dépasser certaines représentations et de bien cerner les intérêts et plus-value réciproques. De plus, l'élaboration, l'animation, le pilotage, la mise en œuvre des coopérations interterritoriales constituent une réelle transition en termes d'action publique. Or, elle peut se heurter à des freins juridiques ou réglementaires, à un manque de moyens financiers spécifiques et adaptés, ou encore à l'absence de « compétences métiers » nécessaires." Afin d'identifier des pistes de réponse à l'ensemble de ces enjeux, l'ANCT, France urbaine et l'AdCF, ont initié une Fabrique Prospective réunissant les métropoles de Brest, Nantes, Rouen, Toulouse et leurs territoires environnants afin de les appuyer dans l'anticipation de coopérations interterritoriales. Les résultats sont disponibles dans un document publié en janvier 2021, décrivant les facteurs de réussite de la coopération interterritoriale.