Isère : l'attractivité au ralenti
La croissance de la population de l'Isère, le plus vaste des départements rhônalpins, est un peu moins élevée que la moyenne de la région. C'est l'excédent naturel qui explique l'accroissement de la population entre 2006 et 2011, lié à la structure d'âge du département, relativement jeune. En revanche, le solde migratoire est l'un des plus faibles de la région. Si la partie iséroise du périurbain lyonnais reste attractive, les échanges migratoires de l'aire urbaine de Grenoble laissent apparaître un déficit. Sous l'influence conjuguée des métropoles lyonnaise et grenobloise, la périurbanisation s'est fortement développée au cours des dernières décennies.
A lire : Isère : l'attractivité au ralenti, Michel Bonnet, Philippe Bertrand, Insee Rhône-Alpes, La Lettre Analyses
N° 216 - janvier 201 (4 pages)