Titre d'un article de La Lettre du cadre, qui rapporte que "pour préparer leurs concitoyens à un monde imprévisible, des communes ont quasi institutionnalisé le principe de « faire » avec les habitants." Les administrés s'impliquent alors au service de l'intérêt général et deviennent de "véritables partenaires des services publics". "Ce qui ne coule pas de source, rappelle le magazine. Pas plus que ne va de soi le fait que les agents travaillent main dans la main avec leurs administrés". La Lettre du cadre propose un zoom sur ces expériences de nouvelles formes de gouvernance, à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais), Eybens (Isère) et en Italie.
Bastamag suit depuis 2016 le projet Territoire zéro chômeur de longue durée lancé dans la banlieue de Caen. Le magazine propose un long reportage qui met en avant des réussites et des difficultés.
Titre d'un rapport commandé par le Gouvernement, qui suggère une nouvelle dynamique qui "impliquerait d'une part un élargissement de l'offre de services pour répondre aux besoins aujourd'hui non-couverts [Ma Prime Rénov', primes délivrées au titre des Certificats d'Economie d'Energie (CEE), crédit d'impôt pour la transition énergétique, éco-prêt à taux zéro, certaines aides de l'Agence nationale de l'habitat…] et d'autre part une évolution du dispositif pour garantir sa pérennisation et faciliter le « aller vers »."
Déclaration du Centre d'observation de la société qui présente, dans un très court article éclairant, les grandes tendances de l'emploi (emploi total et par secteur d'activité) depuis la fin du XIXe siècle. Si, depuis le milieu des années 2000, l'emploi total a recommencé à augmenter (l'emploi industriel et l'emploi agricole semblent avoir atteint un plancher ; l'activité reprend dans les services marchands ; la reprise est plus modeste dans le secteur des services non-marchands), une double inquiétude demeure cependant. "D'une part, celle de la durabilité de la reprise actuelle : le mouvement va-t-il venir se briser comme en 1983, 1993 ou 2008 sur une nouvelle récession ? (...) D'autre part, les nouveaux emplois sont souvent de moins bonne qualité, marqués notamment par la précarité et les bas salaires. Pourra-t-on parler de « plein emploi » avec des emplois qui ne rapportent plus guère ou très instables ?"
Titre d'un article de La Gazette qui raconte comment certaines maisons de services au public (MSAP) - notamment en montagne - font état de difficultés "qui ne semblent pas solubles dans la rigidité du cahier des charges actuel" : présence de six opérateurs (Pôle emploi, La Poste, CNAV, CNAM, CNAF, MSA), de trois administrations (l'Intérieur, la Justice et les impôts) et surtout de deux agents pour l'accueil des usagers.
Sous ce titre, la rédaction de La Gazette livre une série de neuf reportages. Au sommaire : fermeture d'une trésorerie, d'une maternité, d'une ligne de train, d'une caserne de pompiers, d'un bureau de poste, départ d'une brigade militaire, fin d'un regroupement pédagogique intercommunal, perte d'un tribunal de grande instance. Mais les articles ne s'arrêtent pas que sur la perte, ils pointent également les solutions - coutures ou projets plus durables - trouvées par le terrain.
Extrait des propos tenus par Vincent Kaufmann, sociologue à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne, qui, dans un long entretien à la revue en ligne Urbanités, décortique le concept de mobilité et son évolution, notamment vis-à-vis de la question de l'ancrage territorial local. Il y précise sa préférence pour la notion de "motilité", dont il est l'inventeur, "qui permet de mesurer l'aptitude à se mouvoir dans la diversité, c'est-à-dire aussi bien l'aptitude à la réversibilité que l'aptitude à l'ancrage". Il s'étend également sur les questions de service public et d'opérateurs privés, sur l' "énorme enjeu" que représentent l'intégration tarifaire et l'intégration de l'information, sur les limites du "tout smartphone". Il pose enfin la question de la voiture autonome : sera-t-elle individuelle ou collective ?
Le Laboratoire breton d'innovation publique Ti Lab a accompagné la mise en place d'une MSAP - depuis labellisée Espace France Services - sur le territoire rural de Saint-Méen Montauban, dans le cadre du projet de Recherche-Action LabAccès (piloté par la Région et la DRJSCS de Bretagne) : Accès aux droits et lutte contre le non recours dans un contexte de dématérialisation. Un ouvrage diffuse à présent la documentation de cette expérimentation et "constitue à la fois le récit de cette expérience et une proposition de recettes et outils pour améliorer le service, l'accueil et l'accès aux droits. Et cela, quels que soient le lieu et le dispositif « d'humanisation » de l'accès aux services."
C'est ainsi que l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (UNCASS) présente "La Conciergerie d'ici", expérimentation de 18 mois débutée en décembre 2021 par le CIAS de Sarlat-Périgord noir, la solution de téléassistance Présence Verte et le groupe de protection sociale complémentaire AGRICA, afin de "répondre à des besoins de première nécessité et lutter contre l'isolement en milieu rural".
Le ministre de la Cohésion des territoires a dévoilé le 27 mars 2018 la liste des communes bénéficiaires du plan Action Cœur de ville, doté d’un budget de cinq milliards € sur cinq ans, visant à redynamiser les centres-villes des communes petites et moyennes. On y trouve des villes de taille diverses - plus d’un tiers sont des villes de moins de 20 000 habitants, certaines de 7 à 8 000 habitants. 25 villes ont été sélectionnées en Auvergne-Rhône-Alpes, dont 17 dans la partie rhônalpine.
Le 1er janvier 2020, les 460 premières structures France Services "vont ouvrir leurs portes pour faciliter l'accès des habitants aux services publics, en particulier dans les zones rurales et les quartiers prioritaires de la politique de la ville", rapporte le CGET qui pilote ce réseau. A l'occasion du 4e Comité interministériel de la transformation publique (15 novembre 2019), le Premier ministre a annoncé les sites retenus pour la première vague de labellisation (dont 52 en AURA). L'objectif "est d'arriver à une maison France Services par canton, d'ici 2022, soit environ 1 800 établissements", a déclaré le chef du Gouvernement. D'autres labellisations sont attendues en 2020 et 2021.
Un appel à manifestation d'intérêt pour "accompagner de façon expérimentale la revitalisation de centres-bourgs" a été lancé par le gouvernement en juin 2014. Parmi les 300 dossiers présentés par des communes et intercommunalités, une cinquantaine de projets retenus seront soutenus par l'État à hauteur de 40 millions d'euros par an. Il s'agit de projets transversaux visant à limiter l'étalement urbain, redynamiser l'offre de commerces, créer des équipements et des services adaptés aux besoins des habitants, relancer les activités, ou encore rénover ou réaliser des logements dans des communes rurales de moins de 10 000 habitants. En Rhône-Alpes, quatre communes ont été retenues : Largentière (07), Saint-Bonnet-le-Château (42), Saint-Marcellin (38) et Tizy-les-Bourgs (69).
Dans la petite commune d'Hirel, l'agence postale communale propose des prêts de revues, ouvrages et CD (fonds propre de 2 000 documents) à ses habitants, permettant le maintien de deux services publics en un. Une cohabitation qui dure depuis une dizaine d'années, comme le raconte La Gazette.
"Principales usagères des services publics en milieu rural, les tâches domestiques et administratives leur incombant encore majoritairement, les femmes subissent les conséquences du manque d’effectifs, des fermetures et des réorganisations de certains services publics". La Fondation Jean Jaurès rapporte "comment la disparition des services publics en milieu rural aggrave les inégalités femmes-hommes et formulent six pistes d'action pour tenir compte des impacts genrés de l'action publique".
Ecooparc est une "fabrique à projets économique d'utilité territoriale", initiée par le PNR des Ballons des Vosges et une SCIC, et devenue elle-même une SCIC. Son objet : accompagner les collectivités pour comprendre les enjeux de l'ESS et mettre en œuvre une démarche d'émergence de projets collectifs répondant à des besoins de territoire : recréer des services dans les petits villages, dynamiser l'alimentation locale en circuit court, répondre à des enjeux environnementaux, climatiques ou énergétiques, ancrer les entreprises sur le territoire, trouver un usage à des locaux en friche... Les acteurs volontaires constituent des groupes-projets, qui mènent la réflexion avec l'appui de la SCIC. La chargée de projet Ecooparc s'en explique dans une interview à l'Avise.
"Dans un secteur de la petite enfance en crise, où les crèches ne trouvent plus de professionnels, où l'accueil individuel souffre d'un fort vieillissement, les maisons d'assistantes maternelles ne se sont jamais si bien portées. La nouvelle génération d'assistantes maternelles aspire à exercer le métier différemment, à sortir de chez elles, à faire partie d'un réseau et à se professionnaliser". Un dossier de La Gazette explique pourquoi les collectivités ont intérêt à valoriser l'accueil individuel sur leur territoire et comment elles peuvent organiser la professionnalisation des assistantes maternelles.
La ville de Bègles (28 601 habitants, Gironde) propose un dispositif de garde à domicile aux familles qui ont besoin de faire garder leur(s) enfant(s) avant 7h30 ou après 18h30. Un dispositif qui concerne l'accueil des enfants de 0 à 11 ans, et vient en relai de la crèche, de l'assistante maternelle, ou de l'école. L'intervention est bâtie sur un partenariat avec l'Institut Régional du Travail Social et le Relais Assistantes Maternelles (RAM) de la commune ; ainsi que sur la mise en place d'une aide pour accompagner les familles qui seraient en difficulté financière par la mise en place de ce mode de garde.
Les rencontres annuelles du réseau rural national (16-17 novembre 2017 à Rennes) et le lancement sous peu d'un nouveau site internet (fin octobre 2017) sont annoncées dans sa dernière lettre d'information de septembre. On y trouve également des informations sur le projet COLLAGRO (prise en compte des groupes d’agriculteurs en transition agroécologique dans les politiques publiques), les usages des services publics en ligne, l'expérience d'une SCIC proposant une "boîte à outils digitaux" pour les TPE-PME en milieu rural, la situation et l'avenir du magazine Transrural initiatives.
Pour communes de moins de 3 500 habitants - appel à candidatures ouvert en continu
Recréer des espaces de rencontres et des services de proximité dans les communes rurales qui n'en ont plus, c’est l'objectif de cette initiative du GROUPE SOS. Seront éligibles les communes dont le café est menacé de fermeture ou qui ne disposent plus de café mais d'un local adapté à cette activité. En plus de proposer boissons et petite restauration, ces cafés pourront accueillir des services de proximité (dépôt de pain, point de vente de produits frais locaux, relais poste, point d'accès numérique) mais aussi du co-working, une programmation évènementielle, culturelle et citoyenne, ou encore un point d'information touristique.
Pour collectivités territoriales et leurs groupements, y compris les établissements publics qui leur sont rattachés (CCAS, CIAS…)
Mis en œuvre par l'Agence nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) pour le compte du Secrétariat d'État chargé de la Transition numérique et des Communications Électroniques, cet AMI est lancé dans le cadre de France Relance. Il vise à "combler le déficit constaté de professionnels de l'accompagnement au numérique, « les conseillers numériques », formés et présents partout en France. Il permettra donc d'offrir à tous les Français des dispositifs d'accompagnement individuel et/ou collectif pour favoriser leur montée en compétence numérique".