Cette offre de formation-accompagnement de 280 heures (environ deux mois à temps plein), proposée par la Région, s'adresse à tous les porteurs de projet demandeurs d'emploi, indemnisés ou non par Pôle emploi. Objectifs : identifier les facteurs de réussite et les freins à la réalisation du projet, acquérir des compétences transverses de chef d'entreprise. Quel que soit le niveau de maturité de son projet, le stagiaire présente, en fin de session, son plan d'affaires devant un collège d'experts qui formule ses observations. Financée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Union européenne, la formation est gratuite.
"S'il est souvent possible dans un cadre familial de payer progressivement - voire partiellement - son installation (...), c'est rarement le cas pour les personnes qui s'installent en dehors du cadre familial et en particulier pour celles non issues du milieu agricole". Les aides à l'installation sont difficiles à obtenir pour des porteurs de projets considérés comme "atypiques" par l'institution, et certains avancent résolument en dehors du parcours de l'installation aidée. Sous le titre "L’installation agricole à bas coût, pourquoi, comment", un dossier du magazine Transrural initiatives, s'appuyant sur des travaux du Comité d’appui stratégique agricole du MRJC, montre comment des porteurs de projet agricole "ont surmonté ce frein du coût en s'installant à plusieurs, progressivement ou comment les collectivités ont, elles aussi, un rôle à jouer".
A l'occasion de la remise d'un rapport sur le "phénomène" des tiers-lieux au Gouvernement à l'été 2021, le président de l'association France Tiers-Lieux revient, dans un entretien avec Makery, sur les annonces gouvernementales - création de Manufactures de proximité, déploiement de Services civiques, de Conseillers numériques France Service et de la formation professionnelle dans les tiers-lieux - et les principaux enjeux et enseignements de cette enquête.
Terre de liens et INRAE ont lancé fin septembre 2020 une plateforme numérique visant à aider collectivités et citoyens à préserver les terres agricoles et à installer des agriculteurs. Elle est organisée sous forme de fiches expérience de projets fonciers menés à l'initiative ou avec le soutien des collectivités territoriales. Possibilité de filtrer, par exemple pour rechercher par dispositif ou type d'action (acquisition foncière, animation foncière, association foncière, document d'urbanisme, espace-test, ferme communale ou intercommunale...).
Lorsqu'on vit en ville et que l'on souhaite monter un projet à la campagne, il arrive que le territoire de destination ne soit pas une évidence. Comment choisir un point de chute alors ? Repérer les territoires ruraux proches et accueillants, et mieux connaître la vie locale et les opportunités d'emplois et de créations d'entreprise, semblent d'excellents premiers pas. Du côté des prescripteurs urbains, quand ils accompagnent un porteur de projet qui veut partir à la campagne, ils se demandent naturellement vers qui se tourner dans les territoires ruraux, et si l'adéquation projet/territoire sera bonne.
C'est pour répondre à ces besoins que le réseau Envie d'R a souhaité développer des événements territorialisés d'interconnaissance intitulés "Réinventons le lien Ville-Campagne".
"Tissage d’initiatives" s'inscrit dans le programme national "Dynamiques territoriales" lancé par la Fondation de France suite au constat de plusieurs fondations régionales : sur certains territoires fragiles, peu de projets "remontent" en réponse aux appels à projets. Le programme développe alors un autre mode d'intervention : ouvrir des appels à idées, au service des habitants et proposer un accompagnement en proximité, pour aider au cheminement de l'idée initiale jusqu'au projet bien structuré. Après six ans de programme en Nord Isère, la Fondation de France Centre-Est en fait le bilan : la mise en lumière de nombreux enjeux en lien avec le développement social, socioéconomique et culturel, et 80 projets et idées d'intérêt général accompagnés.
"Le phénomène des « tiers-lieux » s’impose à l’État" titre Le Monde. Estimés à quelque 600, la mission "Tiers-lieux et coworking", dont l'objectif était d’établir un diagnostic et de faire des propositions d’actions sur les thèmes du coworking, du numérique et des tiers-lieux dans les territoires fragiles, en a dénombré 1 463, dont près de la moitié hors des métropoles.
Avec 200 tiers-lieux (14% du total national) dont 69 hors métropoles (10% du total hors métropoles), Auvergne-Rhône-Alpes arrive en troisième position des régions avec le plus grand nombre de tiers-lieux hors métropoles, après Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
A l’occasion de la remise de son rapport, le Gouvernement a annoncé le lancement en 2019 d'un programme national de développement des tiers-lieux sur trois ans. Une aide qui prendra la forme d’un fonds d’amorçage de 20 millions € par an pour permettre aux porteurs de projets de trouver le bon modèle économique. S’y ajouteront un fonds de dotation et un fonds d’investissement dans les sociétés qui portent les tiers-lieux à hauteur de 50 millions d’euros. Le programme devra se concrétiser par : la création ou le développement de 300 "Fabriques de territoires" dans les petites et moyennes villes et les quartiers prioritaires de la politique de la ville ; la création ou le développement de petits tiers-lieux ruraux ; la création d’une instance nationale pour organiser et valoriser la filière.
Pour collectivités territoriales et professionnels de la santé
La Région Auvergne-Rhône-Alpes aide les porteurs de projets de création ou d’extension de maison pluriprofessionnelle ou de centres de santé se trouvant en zone défavorisée ou en voie de le devenir.
L'Avise a publié en mars 2022 une nouvelle édition - suite à la publication de la loi Pacte (2019) - de son guide sur le choix de la forme juridique pour les projets de l'ESS. "À destination des porteurs de projet d'utilité sociale, mais aussi des acteurs de l'accompagnement, cette nouvelle édition décrypte l'étape cruciale qu'est le choix de la forme juridique et éclaire les caractéristiques propres à chaque forme juridique."
Pour organismes publics ou privés, porteurs de projet - appel à candidatures permanent
Dans le cadre de France Relance, ANDES (Groupe SOS) accompagne les projets : les frais d'accompagnement sont pris en charge et une subvention (de 2 000 € à 15 000 €) est accordée pour les premiers investissements matériels. Objectif : développer 300 nouvelles épiceries solidaires dans toute la France.
Pour communes de moins de 3 500 habitants - appel à candidatures ouvert en continu
Recréer des espaces de rencontres et des services de proximité dans les communes rurales qui n'en ont plus, c’est l'objectif de cette initiative du GROUPE SOS. Seront éligibles les communes dont le café est menacé de fermeture ou qui ne disposent plus de café mais d'un local adapté à cette activité. En plus de proposer boissons et petite restauration, ces cafés pourront accueillir des services de proximité (dépôt de pain, point de vente de produits frais locaux, relais poste, point d'accès numérique) mais aussi du co-working, une programmation évènementielle, culturelle et citoyenne, ou encore un point d'information touristique.
Pour associations, coopératives, sociétés commerciales d'utilité sociale, entreprises publiques locales, SIAE - avant le 1er mars, ou le 2 mai, ou le 1er juillet... et jusqu'à décembre 2024
Dans le cadre du plan de relance, cet AMI a pour objectif de "soutenir la transition de l'ensemble de la chaîne de valeur alimentaire, en finançant des projets à fort impact social, territorial et environnemental", notamment ceux issus des dynamiques type PAT et/ou visant l'atteinte des objectifs de la loi EGALIM. "Pour cela, la Banque des Territoires mobilise ses outils d'investissement en fonds propres et quasi-fonds propres, à travers une enveloppe de 23 M€, et pourra également accompagner en ingénierie les projets en amont de son investissement".
Lancé début mai 2017, le site Internet Archimède est le résultat d’un travail collaboratif entre le Conseil Départemental, la CCI de la Drôme, le CRITT Drôme-Ardèche, le Moulin Digital et Digital League. Objectif : valoriser l'écosystème local et créer les meilleures conditions pour l'émergence et la concrétisation de projets innovants sur le territoire. Conçu sous la forme d’un annuaire, le portail Archimède permet aux porteurs de projet innovants de la Drôme de se repérer parmi l’ensemble des dispositifs existants et d’identifier les structures à même de les accompagner dans leurs démarches, qu’elles soient techniques, commerciales, financières, règlementaires, etc.
En Auvergne-Rhône-Alpes, après Clermont-Ferrand, Valence-Romans et Lyon-Métropole labellisés début 2019, Grenoble Alpes Métropole, le Grand Chambéry et le Genevois InnoVales rejoignent fin 2019 la liste des 27 territoires français labellisés French Impact par le Haut-commissariat à l'économie sociale et solidaire et à l'innovation sociale (ministère de la Transition écologique et solidaire). Ils bénéficieront d'un accompagnement visant à fédérer l'écosystème (porteurs de projets, entreprises de l'ESS, collectivités, entreprises engagées, incubateurs, ruches, investisseurs...) de l'innovation sociale et environnementale.
La pratique artistique permet de rapprocher, d’expérimenter, de confronter, de transmettre, de contribuer au "vivre ensemble". Mais comment démontrer la contribution sociale de ce type de projets ? Si l’évaluation est d’abord une attente de financeurs, elle répond aussi à des questionnements portés par les partenaires, les artistes, les salariés ou les bénévoles des structures porteuses de projet sur l’efficacité de leur action d’un point de vue social en réponse à des besoins du territoire. La Fondation Daniel et Nina Carasso publie un bref guide méthodologique en ce sens, dans une logique d’auto-évaluation.
Le mode projet est une méthode couramment utilisée dans le développement local. Le projet peut être participatif, complexe... La méthode s'adapte aux finalités, aux objectifs, aux thématiques… Elle se décline en étapes successives de l'émergence de l'idée à sa formalisation en projet jusqu'à sa valorisation.
Cet espace regroupe des ressources classées selon le stade d'avancement du projet. Elles visent à répondre aux besoins d'un professionnel ou d'un acteur du développement local qui impulse, conduit, accompagne ou participe en tant que partenaire à un projet pour alimenter la réflexion, donner des idées... Deux rubriques complémentaires recensent une, des expériences et la deuxième d'autres ressources plus généralistes.
Le réseau CapTer (Captages et Approches Territoriales) a pour rôle de : mettre en lien les porteurs de projets isolés avec les partenaires utiles (services de l'État, collectivités, agriculteurs, industriels, associations, etc.) pour favoriser les échanges et les synergies ; sensibiliser les acteurs à la protection des captages via une approche territoriale ; faciliter l'accès aux informations et valoriser les retours d'expériences. Plusieurs modalités d'action sont proposées ; notamment une lettre d'information, dont la première (fin 2020) s'intéresse au système alimentaire comme levier pour protéger la ressource en eau.
En 2020, le média des innovateurs Le Connecteur a lancé une démarche de cartographie, actualisée en 2021. On y trouve les incubateurs, les réseaux et organismes d'accompagnement, les établissements d'enseignement/de formation, les soutiens financiers, les acteurs de la recherche, la galaxie des tiers-lieux, les pôles de compétitivité…
"Vous souhaitez devenir agriculteur, artisan, commerçant, formateur, consultant ?", interroge le magazine Village ? Réponses dans un dossier de 10 pages qui présente les principales structures d'accompagnement, plusieurs dispositifs mis en place sur des territoires (notamment en Auvergne-Rhône-Alpes) et des expériences de porteurs de projets. A destination des porteurs de projets, ce dossier servira également aux agents de développement en charge de leur accompagnement. Car comme en témoigne une accompagnatrice : les porteurs de projets sont "des ressources" pour les territoires.
L'Avise a développé un kit d'animation à destination de tous ceux qui souhaitent mener une intervention en direction de porteurs de projet d’entreprise de l’ESS s’interrogeant sur la forme juridique de leur structure (association, SCOP, SCIC, SARL, SA, SAS ?). Ce kit comporte plusieurs supports, notamment une présentation sous format PowerPoint à projeter pendant l’intervention et un guide pour l’animateur de la séance, ainsi qu'une grille à distribuer aux participants à l'issue de la séance intitulée "Prêt à choisir la forme juridique de mon projet ?".