La publication du Réseau rural s'arrête notamment sur :
Le pacte pour la ruralité, signé en juin 2016 par la Région Pays de la Loire, soit huit objectifs et 37 mesures en faveur du renforcement de l’équilibre territorial dans la région.
Le plaidoyer du Mouvement européen pour la ruralité en faveur d'un livre blanc de la ruralité, qui nourrirait ainsi la programmation européenne post-2020.
Deux projets lauréats de l'appel à projets Mobilisation collective pour le développement rural, à savoir la mise en place d'un réseau rural agroforestier français, et "Clusters, territoires et lien rural/urbain" qui défend l’idée que de ces réseaux et de leur lien avec le territoire peuvent naître des innovations en faveur du développement rural.
"Souvent, les petites collectivités qui veulent entrer dans la gouvernance d'un projet éolien butent sur le coût de l'opération. Vy-le-Ferroux et Noidans-le-Ferroux [deux petites communes de Haute-Savoie] ont trouvé un modèle alternatif, réussissant à valoriser leur rôle politique dans l'émergence du projet, au même titre que le risque financier pris par le développeur." La Gazette décortique le modèle.
Le média UP raconte le développement de Happy-Cyclette, un service de réparation de vélos lancé en Bretagne depuis l'été 2020. Cinq réparateurs se déplacent dans quatre départements chez des particuliers, dans des entreprises et des collectivités pour réparer sur place freins, pneus et roues... "Les pièces détachées sont récupérées dans des filières locales françaises ou européennes. Les éléments usagers difficiles à recycler, comme les pneus, sont réutilisés par des artisans ou des artistes locaux."
L'établissement public propose ce service en ligne gratuit qui permet au recruteur de savoir immédiatement si, en fonction du candidat ciblé, le recrutement est potentiellement éligible à une aide. Si oui, un conseiller Pôle emploi dédié à l'entreprise contactera le recruteur sous 48 heures pour finaliser l'étude de l'aide.
C'est ce que révèle une étude réalisée par la Banque de France pour l'Assemblée des communautés de France (AdCF) réalisée début 2021. "Les premiers impacts de la crise sur les territoires intercommunaux et leurs taux d'exposition à certains risques doivent permettre aux élus d'adapter leurs actions de relance", commente Localtis.
Plusieurs partenaires, dont la Direction générale des entreprises (DGE) et la Banque de France, ont signé en avril 2019 une convention de déploiement de "Signaux Faibles", un dispositif basé sur l'intelligence artificielle pour identifier le plus en amont possible les entreprises fragiles afin de leur proposer les solutions d'accompagnement adaptées à leurs besoins. "Concrètement, Signaux Faibles repose sur le traitement, par le biais d'algorithmes basés sur des mécanismes d'apprentissage, des données relatives aux entreprises dont disposent les différents services de l'État et organismes de sécurité sociale. Ces résultats sont par la suite partagés dans la plus stricte confidentialité et aux seules fins de détecter d'éventuelles fragilités des entreprises, au sein d'une plateforme numérique collaborative uniquement ouverte aux différents partenaires précités." Au départ expérimentation en Bourgogne-Franche-Comté à l'initiative de la Direccte et de l'URSSAF, le déploiement national de ce dispositif couvrira Auvergne-Rhône-Alpes à partir de septembre 2019.
Le conseil d’administration de l’association gestionnaire du fonds d’expérimentation a arrêté le 21 novembre la liste des 10 territoires "zéro chômeur de longue durée" (sur les 42 candidats) retenus pour la 1ère phase d’expérimentation pour une durée de 5 ans. Parmi eux, des territoires ruraux.
Ces guides mettent en avant des pratiques identifiées dans des projets financés par le Plan d'investissement dans les compétences, porté par l'État, sur sept thèmes : repérer les "invisibles", remobiliser les décrocheurs de l'emploi et de la formation, construire des parcours sans rupture, faire une nouvelle place aux "bénéficiaires", reconnaître les compétences par des voies adaptées, construire de nouvelles relations aux entreprises, inclure le sport.
Ecooparc est une "fabrique à projets économique d'utilité territoriale", initiée par le PNR des Ballons des Vosges et une SCIC, et devenue elle-même une SCIC. Son objet : accompagner les collectivités pour comprendre les enjeux de l'ESS et mettre en œuvre une démarche d'émergence de projets collectifs répondant à des besoins de territoire : recréer des services dans les petits villages, dynamiser l'alimentation locale en circuit court, répondre à des enjeux environnementaux, climatiques ou énergétiques, ancrer les entreprises sur le territoire, trouver un usage à des locaux en friche... Les acteurs volontaires constituent des groupes-projets, qui mènent la réflexion avec l'appui de la SCIC. La chargée de projet Ecooparc s'en explique dans une interview à l'Avise.
Territoires conseils a conduit une étude en 2016 sur les nouvelles dynamiques entrepreneuriales à l'œuvre sur les territoires. "Fondées sur la valorisation des ressources territoriales et les coopérations locales, ces démarches multi-acteurs et multi-parties prenantes, repositionnent le territoire au cœur de dynamiques d’innovations et des enjeux de développement durable" peut-on lire à présent dans une publication de l'établissement public, qui décrypte et analyse des expériences pionnières afin d’en tirer les enseignements transférables à destination des élus, des collectivités, et de l’ensemble de leurs partenaires économiques.
Après ceux de Paca et de l'Occitanie, le Premier ministre a signé le 16 janvier 2021, à Lyon, aux côtés du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, le troisième accord régional de relance. Il se monte à 2,1 milliards € à parts égales entre l'État et la région pour les deux ans à venir, se répartissant entre 1,1 milliard € pour le volet cohésion sociale et territoriale, près de 240 millions € pour la compétitivité et la souveraineté économiques et plus de 726 millions pour la transition écologique. A ces montants s'ajoutent également ceux des accords ferroviaires Auvergne et Rhône-Alpes, un accord pour l'investissement dans les compétences et les infrastructures de transport alternatives au projet d'autoroute A 45.
Les Assises Prospectives du Covoiturage étaient organisées fin 2018 par la métropole de Lyon, en partenariat avec Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement (AURA-EE), dans le cadre du programme européen COGO. Évènement national, il avait vocation à faire découvrir la richesse des expérimentations de covoiturage courte-distance et d'imaginer les modèles de demain. Des actes sont à présent en ligne. On y trouve des éléments sur les modèles économiques, les nouveaux modèles de gouvernance public-privé, la place à laisser/retirer à la technologie, des conseils pour massifier les usages, des exemples de solutions en milieu rural (Rezo Pouce, Ecosyst'M, Ptit Roger).
Les rencontres annuelles du réseau rural national (16-17 novembre 2017 à Rennes) et le lancement sous peu d'un nouveau site internet (fin octobre 2017) sont annoncées dans sa dernière lettre d'information de septembre. On y trouve également des informations sur le projet COLLAGRO (prise en compte des groupes d’agriculteurs en transition agroécologique dans les politiques publiques), les usages des services publics en ligne, l'expérience d'une SCIC proposant une "boîte à outils digitaux" pour les TPE-PME en milieu rural, la situation et l'avenir du magazine Transrural initiatives.
Puis comment s'organiser ? Enfin, comment intégrer l'adaptation dans sa stratégie territoriale ? Trois étapes que l'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement invite les territoires à suivre, selon méthode. Pour passer à l'action, l'agence explicite, propose des ressources, point par point.
Lancé fin 2018, Ambition ÉCO est à la fois un portail d'information et un guichet unique du soutien de la Région aux entreprises. Ce guichet recense l'ensemble des outils de financement et d'accompagnement de la Région en direction des entreprises en lien avec l'agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises et les autres partenaires économiques régionaux : Bpifrance, chambres consulaires, partenaires bancaires et fonds d'investissements, Business France, incubateurs, organisations patronales, réseaux initiatives et entreprendre, acteurs de l'Économie sociale et solidaire…
Avec une couverture de 1,5 million d’hectares de forêts, soit un tiers de son territoire, Rhône-Alpes compte la deuxième plus grande surface forestière des anciennes régions, et l’une des premières en volume de récolte. La filière forêt-bois, qui désigne l’ensemble des acteurs participant à la réalisation de produits finis issus du bois, emploie 40 000 personnes en Rhône-Alpes, dont 81 % de salariés. Regroupant près de deux emplois sur cinq, la construction-menuiserie en bois est le segment le plus développé, devant les activités de sciage et travail du bois, et l’industrie du papier-carton. Si l’emploi reste très concentré dans les grands pôles, la géographie des emplois affiche de forts contrastes selon les segments. L'analyse de la direction régionale de l’Insee pointe également les enjeux de la filière forêt-bois rhônalpine, dont le premier est la mobilisation des bois car la récolte régionale reste très inférieure à la production naturelle des forêts.
Les PME constituent l’essentiel du tissu entrepreneurial sur de nombreux territoires ruraux. Malgré leur rôle majeur sur l’économie et l’emploi locaux, ces entreprises ne se sentent pas toujours concernées par l’ancrage territorial. Or l’ancrage territorial représente une problématique clé pour la performance des PME et le développement des territoires. Avec l'évolution des mobilités, la globalisation des économies, des activités de plus en plus nomades… l'instauration d'un dialogue entre une entreprise et son territoire devient une véritable stratégie. Comment capitaliser dans son activité les spécificités de son territoire et, inversement, comment l'entreprise va-t-elle devenir acteur de son territoire ? La Plate-forme 21 et le Centre des Jeunes Dirigeants ont organisé en 2015 en Auvergne une rencontre entre entreprises et responsables de collectivités pour échanger sur ce sujet. Des documents apportent à présent des clés pour comprendre l’ancrage territorial et les attentes (différentes et convergentes) des différentes parties prenantes, et pour mettre en œuvre des coopérations (ex : inter-entreprises à l’échelle d'un bassin économique ; valorisation et marketing du territoire ; rôle des clusters ou groupement d’entreprises ; coordination par un territoire...).
Lancé début mai 2017, le site Internet Archimède est le résultat d’un travail collaboratif entre le Conseil Départemental, la CCI de la Drôme, le CRITT Drôme-Ardèche, le Moulin Digital et Digital League. Objectif : valoriser l'écosystème local et créer les meilleures conditions pour l'émergence et la concrétisation de projets innovants sur le territoire. Conçu sous la forme d’un annuaire, le portail Archimède permet aux porteurs de projet innovants de la Drôme de se repérer parmi l’ensemble des dispositifs existants et d’identifier les structures à même de les accompagner dans leurs démarches, qu’elles soient techniques, commerciales, financières, règlementaires, etc.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a lancé le 22 mars 2021 son fonds souverain pour aider les entreprises régionales en difficulté face à la crise sanitaire, les protéger d'éventuels rachats par "des prédateurs étrangers", puis leur permettre de se développer. Doté aujourd'hui de 70 millions €, le fonds devrait atteindre 100 millions €. Ce fonds est financé par la Région, mais aussi par la Banque publique d'investissement et des banques locales. L'étape suivante consistera à l'ouvrir aux habitants pour leur permettre d'investir leur épargne dans des entreprises locales et leur proposer ainsi une traçabilité de leur épargne.
En Auvergne-Rhône-Alpes, après Clermont-Ferrand, Valence-Romans et Lyon-Métropole labellisés début 2019, Grenoble Alpes Métropole, le Grand Chambéry et le Genevois InnoVales rejoignent fin 2019 la liste des 27 territoires français labellisés French Impact par le Haut-commissariat à l'économie sociale et solidaire et à l'innovation sociale (ministère de la Transition écologique et solidaire). Ils bénéficieront d'un accompagnement visant à fédérer l'écosystème (porteurs de projets, entreprises de l'ESS, collectivités, entreprises engagées, incubateurs, ruches, investisseurs...) de l'innovation sociale et environnementale.