La vacance des agences bancaires en France

La croissance continue du nombre d'agences bancaires a pris fin en 2008. Depuis, le processus de fermeture touche aussi bien les banques commerciales que les réseaux mutualistes. L'essor des activités bancaires en ligne et des outils numériques en est souvent tenu responsable ; la fréquentation n'étant plus son principal critère de rentabilité, celui de l'agence bancaire trouve désormais source dans certaines niches d'activités à haute valeur ajoutée (emprunt, actionnariat...), ce qui entraîne une géographie sélective des fermetures. Or ces agences jouent un rôle pour l'activité commerciale d'un centre-ville en fournissant des liquidités aux consommateurs locaux des commerces de proximité. Le suivi et les services bancaires personnalisés apportés par les agences sont souvent indispensables à l'inclusion sociale des populations. Dans un article publié en ligne dans la revue Urbanités, l'urbaniste Pierre Pointecaille détaille les conséquences de fermeture d'agences sur trois terrains : une commune de 4 000 habitants, un quartier prioritaire à Paris, une rue du centre-ville de Nantes. Mais également les actions entreprises par les acteurs publics pour y remédier et gérer ces locaux vacants.

A lire : La vacance des agences bancaires : nouveau chantier du renouvellement urbain ?, Pierre Pointecaille, Urbanités, 6 décembre 2018

Mots-clés: social, financements, commerce, services, population, entreprise