Après les AMAP(aysannes) voici les AMAC(ulturelles)

En 2011, une troupe de Lailly-en-Val, près d’Orléans, organise une rencontre internationale autour des marionnettes. Elle sollicite à cette occasion l’aide de la population, notamment pour l’hébergement et l’intendance. Poursuivant cette dynamique, la troupe lance alors l’idée d'une association de maintien d’actions culturelles (AMAC), qui séduit les bénévoles sur des notions différentes : acte citoyen, action militante pour que la culture continue d’exister en France, importer la culture en milieu rural, programmation indépendante... Chaque adhérent contribue selon ses moyens, participant à hauteur de 40 € ou plus pour soutenir un spectacle, le groupe ayant choisi d’en organiser quatre par an. Grâce à la loi sur le micro-mécénat culturel, les adhérents bénéficient d’un abattement correspondant à 66 % des sommes versées. En retour, ils reçoivent une place pour chaque spectacle soutenu. Ils participent en outre à une action solidaire dans la mesure où le prix public de la place est fixé à 10 € (5€ pour les moins de 26 ans). Les sommes collectées auprès des adhérents, environ 5000 € par an, représentent le budget prévisionnel attribué à la programmation culturelle. Quel mode de gouvernance, quelle programmation, quel public rassemblé ? Réponse à découvrir dans un article du magazine Kaizen.

A lire : AMAC : Les AMAP de la culture, Annie Rigault, Kaizen, 18 septembre 2015

Mots-clés: culture, financements, circuits courts